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L'exposition Carambolages arrive au Grand Palais. Crédits photos : Jane Roussel / ParisBouge.com.

Le carambolage évoque des objets qui se percutent. Et ça fonctionne aussi avec l'art, dans l'exposition du même nom : Carambolages, au Grand Palais. Son commissaire Jean-Hubert Martin propose un concept novateur : mêler les genres, les époques, détruire les frontières de l'art et tout mettre ensemble. Jusqu'au 4 juillet.

En préambule de l’exposition Carambolages au Grand Palais, sur le premier mur est affichée la règle du jeu. À savoir ? Se laisser porter d’une salle sur l’autre, en découvrant des oeuvres d’art de tous genres, de toutes époques et de toutes cultures qui, mises à la suite les unes des autres racontent une histoire. Quelle histoire ? Pas de panneaux d'explication pour vous la raconter. C'est à vous de l'imaginer. En fond sonore, une petite musique composée par Jean-Jacques Birgé résonne au rythme des espaces d'exposition. Plongé dans sa musique, vous vous laisserez aller à rêver au fil des toiles, sculptures, objets d'art. Au total, 180 œuvres et 27 salles sont à traverser. Surpris, le visiteur rencontre une œuvre de Giacometti, puis une de Man Ray ou encore une pièce d’Annette Messager. On s'étonne (et on s'amuse) devant la tête d’homme chauve qui porte les inscriptions sodomie, cul, nichon… à la manière d’une carte de réflexologie crânienne. On grimace, un peu dégoûté, devant la (vraie) tête de femme momifiée. Les pièces ultra modernes attirent le flash (interdit) des smatphones : Listen to your eyes en néons, une mobylette encastrée dans une housse façon guitare, des œuvres sensuelles qui moquent la religion. Dans Carambolages, tout s'entrechoque, se mélange, se décloisonne : il n'y a ni cadre spatio-temporel, ni thématique, juste une histoire à se construire soi-même à travers l’imaginaire en navigant entre les pièces, étranges, inquiétantes, drôles, satiriques, osées, pornographiques aussi ? Coquines, pour sûr. Le spectateur est bousculé : il reconnaît les traits de grands peintres, les lignes de sculpteurs connus, se laisse prendre par un fou rire devant les pièces comme le Diptyque satirique d’un anonyme flamand. Il peut s’interroger longtemps devant la scie électrique de Bertrand Lavier Black & Decker. Amateurs de sensations artistiques fortes, ce carambolage (sans voiture) est pour vous.

L'exposition Carambolages au Grand Palais, 3 avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris. Tarif : 14€. Du 2 mars au 4 juillet. 

Crédits photos : Jane Roussel / ParisBouge.com.

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