Sorties cinéma : notre sélection de films pour la semaine du 27 mai
Paris bouge aussi en salles, que se passe-t-il cette semaine au cinéma ? D'un père face à sa fille contaminée à trois danseurs qui se rêvent étoiles au masculin, en passant par un trio amoureux, cette semaine cinéphile est des plus originales de l'année. À vous de bien choisir votre séance !
Maggie
Ma fille, ce monstre
De Henry Hobson avec Arnold Schwarzenegger, Abigail Breslin, Joely Richardson. Durée : 1h35. Genre : Drame, épouvante. Pays : USA.
Une pandémie se propage à travers les États-Unis, un père (Arnold Schwarzenegger) et sa fille (Abigail Breslin) se retrouvent séparés à cause de cette maladie très contagieuse, la lutte commence. Déjà vu au cinéma, cette histoire de maladie qui se propage vaut le détour grâce au rôle splendide de Schwarzy pour un come-back très remarqué. Dans sa réalisation très soignée, Henry Hobson livre un film crédible, intense, presque flippant. La police, ennemie de ce père en pleine quête, joue un rôle d'opposition intéressant. Pour un premier film, la réalisation est très belle et prometteuse pour la suite !
L'Ombre des femmes
L'amour en grand nombre
De Philippe Garrel avec Stanislas Merhar, Clotilde Courau et Lena Paugam. Durée : 1h13. Genre : Drame. Pays : France.
Philippe Garrel est le genre de cinéaste amoureux de son Art, avec un grand A. Pour ce nouveau long-métrage, L'Ombre des femmes, le réalisateur garde sa passion pour un noir et blanc esthétique, qui traite des rapports amoureux et de la complexité de cette dernière dans nos vies. Tendance du cinéma français actuel, L'Ombre des femmes parle là aussi d'un trio — et d'un quatuor — amoureux, le questionnement qui en découle et l'intérêt de chacun dans cette forme d'amour, de sentiments, de passion. Un joli film langoureux, photographique et sensuel, à voir à deux, à trois voire à quatre...
Dancers
La danse n'est pas réservée qu'aux femmes
De Kenneth Elvebakk avec Lukas Bjorneboe Braendsrod, Syvert Lorenz Garcia et Torgeir Lund. Durée : 1h13. Genre : Documentaire. Pays : Norvège.
Ce documentaire Norvégien est très réussi. Non seulement le réalisateur nous embarque dans l'aventure dansée de trois adolescents qui rêvent tous de ballet, de devenir de grands danseurs étoiles, mais en plus il pousse l'histoire dans l'émotion, la fragilité et la difficulté que cette voix implique. En plus de plaisir de les voir danser, on découvre trois adolescents qui se lient d'amitié, qui grandissent et quittent leur famille pour l'un, qui continue dans leur même lancée pour les deux autres. L'exigence de la danse classique est très bien cernée, c'est à la fois intense et sportif, sans chichis ni dérives superflues. Une belle sortie cinéma.
