Roseval : la simplicité du bon
Le restaurant Roseval a été sacré Fooding de la meilleure table par le Guide 2013. On comprend pourquoi.
On a voulu tester le repas entier mais les tables étaient déjà bookées. Réservation prise, l'estomac devra attendre deux semaines avant d'accéder à l'une des 25 tables du Roseval, bistrot de briques et de bois sis dans un recoin de la place de l'église Notre-Dame de la Croix, à Ménilmontant. Ouvert le 2 juillet 2012, Roseval n'a pas trainé pour se distinguer de la marée bistronomique ambiante. La faute à sa cuisine finement fignolée issue des réflexions hebdomadaires des deux chefs : Michael Greenwold et Simone Tondo. L'Anglais et l'Italien accumulent 52 ans à eux deux, et c'est dans la petite cuisine, une heure avant le service, qu'ils nous font la conversation. « On n'a pas intérêt à faire les artistes mais plutôt à faire bien manger, chantonne le Sarde Simone. J'aime bien quand c'est raffiné mais l'important, c'est que ce soit bon. » Ce qui nous séduit chez ces néo-Parisiens, c'est l'anti-prétention de tout. Et ce n'est pas le prix décerné par le Fooding qui entachera leur état d'esprit. Même Erika, la sommelière, martèle que si les places sont prises d'assaut, c'est surtout parce qu'il y a peu de tables. Evidemment, l'assiette n'y est pas pour rien. On a testé les ravioles de ricotta fumées, anguilles et crème de pommes de terre : c'est à la fois gastronomique et réconfortant comme un plat du dimanche. Pour la suite, on se laisse mener par les bonnes odeurs. Et comme le menu imposé change toutes les semaines, on leur fait entièrement confiance.
Le restaurant Roseval est ouvert du lundi au vendredi de 20h à minuit. Comptez 40 euros pour le menu, 47 euros avec le fromage, et de 65 à 77 euros pour un menu accords mets-vins. Retrouvez aussi une sélection de vins respectueux de la nature de 25 à 115 euros.
