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La Villa Vassilieff présente l'exposition Groupe Mobile. Crédit photo : Aurélien Mole.

Avenue du Maine, au numéro 21 s'ouvre l'allée de la Villa Vassilieff. À l'intérieur, on trouve la Fondation Pernod Ricard et depuis peu, le centre d'art de la Villa Vassilieff, nouveau lieu culturel à Paris. Gérée par Bétonsalon, elle héberge l'exposition Groupe Mobile jusqu'au 2 juillet. 

Ruelle pavée, herbes folles, arbres verdoyants, ateliers d’artistes en enfilade… Est-on toujours à Paris ? À deux pas, la tour Montparnasse surplombe l’allée de la Villa Vassilieff, du nom d’une artiste qui y a résidé jadis. Si on s’avance un peu, on tombe sur le centre d’art Vassilieff. Nouvel établissement culturel de la ville de Paris - la mairie rachète petit à petit toute l’allée pour éviter que les ateliers d’artistes de Montparnasse ne soient détruits - la Villa Vassilieff est située dans le loft où exerçait Marie Vassilieff, peintre et sculptrice russe. Au-delà de son art, elle est surtout connue pour avoir ouvert, à cet endroit même, une cantine pendant la Première Guerre Mondiale. C’était devenu un lieu de débats artistiques, un espace de réunion pour artistes et intellectuels d’horizons divers. Un lieu d’accueil, la Villa Vassilieff l’est resté : l’entrée est gratuite, la déambulation peut durer le temps que vous le souhaitez. L’espace est conçu sur deux étages à la façon d’une maison. Canapés, chaises, tables, tapis s’étalent à l’étage et offrent un cadre cosy aux œuvres. Elle donne un peu l’impression que le musée s’installe dans nos salons.

La Villa Vassilieff présente l’exposition Groupe Mobile

En résidence pour une durée indéterminée, le centre d’art et de recherche Bétonsalon y prend ses quartiers. Pour quoi faire exactement ? Accueillir des artistes venus de partout dans le monde (ils proposent d’ailleurs un hébergement pour un artiste résident tous les trois mois) pour perpétrer l’idée d’un lieu de réunion artistique. Toujours dans le but de renouer avec le passé du lieu, qui raconte à lui seul l’histoire des ateliers d’artistes du quartier de Montparnasse. Le centre d’art commence justement par accueillir une rétrospective de la colossale œuvre de Marc Vaux sur ce sujet. Charpentier de profession, il achète un appareil photo dans les années 1920 et entreprend de capturer les artistes de Montparnasse. Il en ressort un fonds photographique qui s’étend jusqu’à la fin des années 1960, avec 6 000 artistes et 250 000 plaques de verres imprimées. Pour accompagner cette rétrospective, l’exposition Groupe Mobile mixe des pièces d’horizons artistiques et géographiques très différents. À l’étage, une photographie grandeur nature de la pièce même dans laquelle on se trouve est affichée au mur, Emmannuelle Lainé s’amuse avec le cadre spatio-temporel en trompe l’œil et met en abîme les modalités de mise en scène de la photographie. Dans une petite pièce, Laura Lamiel expose sa vision du dressing : des manteaux en coton (type démaquillant), des cintres lumineux dans un univers asceptisé. Même la lumière résulte du travail d’un artiste, Jochen Dehn, qui, après avoir aidé à rénover le lieu, a laissé en témoignage de son passage une série de néons.

L'exposition Groupe Mobile se trouve à la Villa Vassilieff, 21 avenue du Maine, 75015 Paris. Jusqu'au 2 juillet. Entrée libre.

Crédit photo : Jane Roussel / ParisBouge.com.
Crédit photo : Jane Roussel / ParisBouge.com.
Crédit photo : Aurélien Mole.
Crédit photo : Aurélien Mole.
Crédit photo : Jane Roussel / ParisBouge.com.

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