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Le duo Hollydays nous raconte son Paris, ses bons plans, ses bonnes adresses. Crédit photo : Liza Manili.

Hollydays est le duo de French Pop qui conquiert peu à peu la capitale française et ses médias les plus pointus, grâce à des clips hallucinés et des concerts qui respirent la spontanéité. Nous avons rencontré les très souriants Elise Preys et Sébastien Delage dans un salon de thé parisien pour parler de leur carrière et de la Ville Lumière.

Vous venez tous les deux de Paris ?

Elise : À l'origine on est tous les deux de banlieue parisienne, on vient de la même ville : Domont dans le Val d'Oise.
Sébastien : On a passé toute notre adolescence là-bas.

Et maintenant ?

Sébastien : Moi j'habite à Paris depuis deux ans et demi. Avant, j'ai été à Londres pendant un an.
Elise : Et moi je suis encore à Domont !

Musicalement, qu'est-ce que tu trouvais à Londres que tu ne trouves pas ici, Sébastien ?

Sébastien : Je n'y ai pas fait assez de concerts pour m'en rendre compte, mais disons qu'il y a des concerts assez chanmés partout, c'est vraiment surprenant. À Paris, on s'en sort pas trop mal, y'a plein de trucs et les places ne sont pas très chères, mais à Londres c'est vraiment très facile, il y a des trucs assez qualitatifs partout. Et puis c'est vraiment une culture live, alors qu'à Paris c'est plus une culture club.

Est-ce que Paris est source d'inspiration musicale pour vous ?

Sébastien : Oui, grave ! C'est pour ça qu'on est passés de l'anglais au français. On avait sorti un EP tout au début en anglais.

Justement, on vous colle souvent l'étiquette « French Pop », qu'est-ce que vous en pensez ?

Sébastien : Ben oui, pourquoi pas ? On fait de la pop, on chante en français, c'est pas une insulte ! Il y a encore quelques années c'était très dévalorisé de chanter en français, ça faisait un peu variété française, et récemment il y a une mode de dépoussiérer la musique française.
Elise : C'est pas forcément négatif d'avoir une étiquette ! On le vit plutôt bien (rires).

Est-ce que votre musique s'inscrit dans le milieu urbain ?

Sébastien : Oui carrément, parce que forcément en milieu urbain c'est très compliqué de jouer avec une batterie, une guitare, et de jouer fort. Ou alors il faut avoir un studio perso, mais nous on n'en a pas. Alors forcément notre musique est très électronique, il y a très peu de choses live encore. Notre set est très minimal parce qu'on n'a pas le choix encore, c'est la ville qui nous impose ça.
Elise : Et puis même dans nos textes on cite Paris. On a un morceau qui s'appelle Bonne Nouvelle et qui fait référence à un bar où on aime bien aller, rue du Faubourg-Poissonnière. La chansons Des animaux parle de la faune parisienne aussi.

Donc vous ressentez cette force créatrice dont parlent les artistes ?

Sébastien : Je pense qu'on peut être n'importe où si on a envie de faire de la musique et qu'on a des choses à dire. Après, les énergies sont différentes, c'est sûr. À Paris je trouve qu'il y a une énergie très vampirique : c'est en même temps épuisant, et en même temps on est pourris gâtés d'être dans cette ville où il se passe tant de choses. C'est assez ambivalent, mais ça penche plus du côté positif. Aujourd'hui, je ne me verrais pas ailleurs en tous cas.

Nous sommes en ce moment au Ten Belles, entre Gare de l'Est et Colonel Fabien. Est-ce que vous traînez souvent dans ce quartier ?

Elise : Oui, car c'est pas loin de chez Seb, et dès qu'il fait beau on vient près du canal. Il y a un petit parc pas loin d'ici où on a préparé notre dernier clip.
Sébastien : On vient souvent ici, mais j'aime bien aussi les quartiers de Saint-Georges](http://www.parisbouge.com/search?type=place&q=&address=Saint+Georges%2C+Paris%2C+France) et de Ménilmontant.

Vous êtes très Rive droite ! Et la Rive gauche ?

Sébastien : Pour moi ce n'est plus la civilisation (rires).
Elise : Avant, j'habitais près de Saint-Germain-des-Prés et je me tapais une demi-heure de trajet pour aller dans les endroits que j'aimais bien.
Sébastien : Il y a plusieurs Paris !

Que pensez-vous des salles de concert parisiennes ?

Sébastien : Moi j'aime beaucoup la Gaîté Lyrique : le son est génial, la taille est humaine, c'est hyper bien. Et puis la Maroquinerie, c'est top ! On y a joué il y a quelques jours pour Les Inouïs du Printemps de Bourges. Sinon j'aime vraiment bien le Pop-Up du Label. Le resto au-dessus est très sympa, avec la grande cuisine ouverte !
Elise : On a bien aimé jouer aux Trois Baudets aussi car le son était parfait. Après l'endroit est un peu perturbant car le public est assis.

Vous allez parfois au restaurant ?

Sébastien : On aime bien aller manger thaï à L'Échappée, rue Boyer, c'est trop bien et ça coûte que dalle. Près d'ici, il y a le Petit Cambodge, c'est délicieux ! Leur spécialité c'est le bô bun. Sinon, j'adore le restaurant Allegra. Bon, ça fait vraiment resto de hipster, mais c'est hyper bon ! Ils font des trucs improbables : une fois j'avais mangé une soupe d'amandes froide. Sinon la pizzeria Lucky Luciano, cour des Petites-Écuries. Après y'a la petite brasserie française L'Annexe, rue Chaptal, qui est très sympa.

Et pour boire des coups ?

Sébastien : Au Rosa Bonheur, Chez Prune, Chez Jeannette... En fait, on est complètement monomaniaques, on va toujours aux mêmes endroits !
Elise : Moi j'aime beaucoup La Penderie à Étienne Marcel ! C'est pas cher et vraiment cool.

Pour finir, est-ce que vous envisagez de faire une carrière à l'étranger ?

Sébastien : Ben on espère... Oui, carrément !
Elise : C'est un peu le but, on a envie de tourner, de voyager.

Hollydays sera en concert mercredi 28 janvier 2015 à la Gaîté Lyrique pour le 19h19 des Inrocks Lab. Entrée libre.

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