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Arpenter l'intervalle au Palais de Tokyo. Crédit photo : André Morin.

Du 19 février au 16 mai, le Palais de Tokyo présente sa nouvelle saison : Arpenter l'intervalle. Au programme : des artistes aux styles éclectiques. Vous y verrez la sculpture de Sara Favriau, la vidéo de Shana Moulton, la peinture de Jean-Michel Alberola en autres.  

Dans cette nouvelle saison artistique au Palais de Tokyo, on arpente l’intervalle. C’est-à-dire ? Et bien on n’a pas tout compris, mais il s’agirait pour les artistes d’explorer les techniques et les richesses qui se trouvent entre les grandes disciplines artistiques déjà connues comme la sculpture, la peinture ou le cinéma. Comme à chaque saison, le message de toutes les œuvres exposées n’est pas d’une clarté évidente. On vous laisse aller y faire un tour et vous laisser surprendre, sans forcément comprendre, les œuvres des 10 artistes exposés. En attendant, on vous détaille trois parties de l’exposition qui ont largement retenu notre attention.

Le petit monde coloré de Shana Moulton

Dans un décor onirique façon Alice au pays des merveilles l’œuvre en 3 dimensions de Shana Moulton s’étale au sous-sol du Palais de Tokyo. Je suis toujours en quête de magie, c’est une manière d’échapper à la banalité explique l’artiste. Pour sûr, pas une once de banalité dans ce travail. On monte sur une plateforme aux couleurs et mouvements délirants, on prend un petit escalier et on se retrouve dans une drôle de pièce sombre avec d’étranges vidéos, sculptures et performances. L’artiste américaine met en scène son alter ego Cynthia, double humoristique et mélancolique. Elle se sert de techniques illusionnistes empruntées au cinéma pour faire voyager son spectateur dans un genre de trip psychédélique et onirique.

L’univers onirique et rock de Jean-Michel Alberola

Une grande partie de cette nouvelle saison est dédiée à l’artiste Jean-Michel Alberola, exposé pour la dernière fois à Paris il y a 20 ans. Son exposition réunit tout un tas de moyens d’expression artistique : de la peinture, des néons, des films, des textes, des objets, des installations, des sculptures, des murs peints… Avec toujours une note d’humour et de philosophie sur le monde réel qui le caractérise. Une série lumineuse, qui met en scène des néons, critique la société de consommation. Une oeuvre s’intitule L’effondrement des enseignes lumineuses, une autre Sans intérêt. Au-delà même du message qu'il délivre, l'art lumineux, moins courant, prend place au milieu de formes d'arts plus classiques et s'en démarque joliment.

La toile organique de Martin Soto Climent

L’artiste Martin Soto Climent a transformé le bar au sous-sol du Palais de Tokyo en œuvre d’art. Le Bas-Bar est envahi par une sculpture monumentale in situ : l’enjeu pour moi était de transformer cet espace fonctionnel en une architecture humaine confie l’artiste. La sculpture ressemble à une sorte de toile d’araignée confectionnée à partir de collants et chaussures. On passe au travers sans faire trop attention à sa composition, avant de s'en étonner. Elle a un aspect à la fois érotique et organique.

L'exposition Arpenter l'Intervalle se trouve au Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson, 75016 Paris. Du 19 février au 16 mai. Tarif : 10€.

Crédit photo : Jane Roussel / ParisBouge.com.
Crédit photo : Jane Roussel / ParisBouge.com.
Crédit photo : Jane Roussel / ParisBouge.com.
Crédit photo : Aurélien Mole.
Crédit photo : Aurélien Mole.

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