Rendez-vous à Paris, art et musiques électroniques
Du 27 juin au 1er juillet 2012, quatre lieux parisiens feront honneur aux musiques électroniques. Un rendez-vous de jour et de nuit à ne pas manquer.
« Les formes de l'art n'ont d'autre origine que la fête ». Si l'on en croit la citation de l'écrivain et historien de l'art, Georges Bataille, production et diffusion des œuvres musicales et plastiques opèreraient d'un même mouvement, lui-même accéléré par ce que le monde digital offre de multiple, de collectif et de grisant. C'est ce que prouve le festival Rendez-vous à Paris, dédié aux musiques électroniques. Décloisonnant les langages contemporains, le festival réunit des collectifs artistes comme Trafik, constitué à la fois de créatifs et de programmateurs informatiques, qui présentera son œuvre vidéo au Rex Club. Pendant cinq jours, on pourra également apprécier les installations de Tony Regazzoni au Cabaret Sauvage,
Cécile Babiole à Point Ephémère et Assume Vivid Astro Focus au Trianon. Ces quatre lieux parisiens consacreront ces cinq jours au festival initié par Mercredi Production. Rozenn, de la communication, en explique la genèse : « C'est la première fois que le festival apparaît sous le nom Rendez-vous à Paris. Il y a eu un essai l'année dernière avec un petit festival nommé ME002 mais ça se passait juste au Cabaret Sauvage. Nous voulions un nom qui soit reconnaissable d'une année sur l'autre et qui soit identifiable comme LE rendez-vous des musiques électroniques à Paris au mois de juin. Il y a des concerts mais aussi beaucoup de choses en journée avec le week-end Pitch your Sunday, soit des labels, des concerts en showcase, des boums pour les enfants... On a voulu élargir le festival à un public qui ne soit pas forcément grand connaisseur des musiques électroniques ». Pour les connaisseurs, les amateurs et les autres, on ne manque pas les soirées Modeselektor et Laurent Garnier LBS.
Le point accueil du festival se trouve à Point Ephémère.
Retrouvez toute la programmation de Rendez-vous à Paris dans l'agenda.
Crédit photos : Pascal Montary