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La rétrospective François Truffaut, à la Cinémathèque Française. Crédit photo : François Truffautlors de la promotion de Baisers volés, 1968, Photographie Pierre Zucca © Succession Pierre Zucca.

La Cinémathèque fait sa rentrée avec une rétrospective sous forme d'hommage à l'un de ses plus grands défenseurs. Décédé prématurément il y a trente ans, François Truffaut se voit offrir une grande exposition s'articulant autour des thèmes chers au réalisateur : la passion amoureuse, l'enfance, les femmes... À découvrir jusqu'au 25 janvier prochain.

C'est probablement Serge Toubiana, le directeur de la Cinémathèque, qui décrit le mieux François Truffaut : « Un homme entièrement voué à son unique passion, le cinéma. Sorte de dévotion radicale, exclusive. Sacrée. Dénuée de narcissisme ». Car pour le réalisateur de Jules et Jim, le cinéma était une vocation. Une addiction tellement dévorante que le jeune François Truffaut a souvent séché l'école pour se glisser en douce dans les salles obscures. C'est donc le parcours d'un passionné devenu icône que l'on nous offre cet automne sur un plateau d'argent. La rétrospective est puissante, parce que très intime. Disposant d'un fonds très riche d'objets et de documents ayant appartenu à François Truffaut, la Cinémathèque met en lumière l'obsession de tout conserver du réalisateur. Cahiers d'école, lettres manuscrites, livres, revues, photographies, scénarios annotés... Entre deux extraits des Quatre Cents Coups, on découvre avec plaisir Truffaut côté privé. De plus, la rétrospective a la bonne idée de ne pas tomber dans un parcours chronologique qui aurait pu s'avérer ennuyeux. Après une plongée dans la jeunesse de Truffaut et son époque critique de cinéma, l'exposition prend une autre tournure en s'intéressant aux thèmes récurrents qui composent son œuvre : l'enfance bien sûr (Les Quatre Cents Coups, L'Argent de Poche), l'éducation sentimentale (cycle Antoine Doinel), la passion amoureuse (Jules et Jim, La Femme d'À Côté, La Peau Douce), ou encore l'époque « série noire » (Tirez sur le Pianiste, La Mariée Était en Noir, La Sirène du Mississippi). Truffaut réalisateur, mais aussi Truffaut acteur, et enfin Truffaut cinéphile — dont la relation avec Alfred Hitchcock est ici habilement mise en lumière — la Cinémathèque dévoile toutes les facettes d'un homme connu partout dans le monde mais qui a toujours gardé sa part de mystère. À noter que dans le cadre de l'exposition, la Cinémathèque organise une rétrospective intégrale du cinéaste.

L'exposition François Truffaut à la Cinémathèque Française est visible jusqu'au 25 janvier 2015. 51 rue de Bercy, Paris 12ème. Du lundi au samedi (sauf fermeture le mardi) de 12h à 19h, et dimanche de 10h à 20h. Nocturne le jeudi jusqu'à 22h. Plein tarif : 11€ . Tarif réduit : 8,50€.

Exposition François Truffaut Paris Cinémathèque
Exposition François Truffaut Paris Cinémathèque
Crédits photos : 1 : Claude Jade et Jean Pierre Léaud dans Domicile conjugal de François Truffaut, 1970. Photographie Pierre Zucca © Succession Pierre Zucca. / 2 : Jean-Pierre Léaud et François Truffaut sur le tournage de Domicile conjugal de François Truffaut, 1970. Photographie Pierre Zucca © Succession Pierre Zucca. / 3 : L'Argent de poche de François Truffaut, 1976. Photographie Hélène Jeanbreau © Hélène Jeanbreau / 4 : Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo dans La Sirène du Mississipi de François Truffaut, 1969. Photographie Leonard de Raemy © Marc de Raemy.

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