L'avis de ParisBouge pour le restaurant Dalia
Chez Dalia ça commence dehors. Vous avez beau avoir réservé, vous devez faire la queue sur le trottoir et attendre sagement votre tour qu’on vous laisse entrer… C’est pas dans nos habitudes de venir découvrir un restaurant qui a déjà ouvert depuis plusieurs mois mais il était assez compliqué de réserver, le restaurant affiche complet tout le temps. Rien que pour ce samedi soir, en réservant quinze jours en avance, pour un groupe de huit, il n'y avait plus de place pour le premier service et restait peu de places au second. Après cinq minutes dans le froid, nous voici enfin chez Dalia.
L'ambiance est tamisée, agitée, le restaurant est plein, les serveurs semblent dans le jus, ça court de partout. À table, que des groupes, exit les dîner en tête à tête. Si vous êtes deux, ce sera plutôt un « côte à côte » sur le long comptoir de la cuisine ouverte. La déco est signée par le cabinet d’architecte mur.mur à qui on doit déjà de nombreux restaurants parisiens à la décoration toujours surprenante. L’endroit tout en longueur et haut de plafond est assez minimaliste, un mélange de matière minérale et végétale, des murs bruts associés au mobilier de bois et d’osier tout simplement.
Sur la carte, quelques mezzés, pas mal de petites assiettes à partager et deux gros plats également à partager, dont un végétarien. Pour faire simple, à huit, on part sur les mezzés et assiettes, un de chaque et on refera une tournée de nos préférés. Les assiettes arrivent en continu sur notre table. Tarama blanc en toute simplicité ; Pain Dalia avec dip tchirchi - citrouille & carvi, houmous zaatar, labné & zhoug, telle une belle brioche ; Houmous for Ukraine dont les bénéfices sont redistribués à l’Unicef ; Artichauts poivrade rôtis, stracciatella crémeuse et pistaches ; Asperges grillées version sucrée salée avec une crème de rhubarbe et des amandes effilées, belle association, on a saucé toute la crème ; Encore du houmous, cette fois aux champignons : pleurotes, portobello, shimeji, beurre au thym, zhoug, mix herbes ; Brochette d’onglet de bœuf avec charmoula aux herbes, pita grillée, amba et tahini, pour les viandards de la table, bien grillée mais à manger rapidement ; Salade de poulpe grillé parfaitement cuit ; Steak de chou-fleur au tahini et glacé à la mélasse de grenade et enfin un Schnitzel (poulet fermier pané) et ses dips : aïoli, labné monté à la coriandre et au citron vert, coleslaw, la version levantine de la milanaise, attention c’est copieux. Pour accompagner ce festin, trois bouteilles de Malbec, ici le vin est français. Verdict, pas réellement de fausses notes, on recommande tout à nouveau, mais vu l’heure, certains plats ne sont plus disponibles. Au deuxième tour vient se poser une Papillote de poireaux et parmesan « 24 mois », 24 mois c’est fort mais avec le poireau ca envoie pas mal. Plat qu'on n'avait pas vu à la première fournée, vérifiez bien les assiettes, il y a eu quelques ratages. Le houmous for Ukraine au deuxième tour fait moins l’unanimité et le poulpe était cette fois-ci raté. Tout le monde est repu mais les gourmands de notre table veulent quand même essayer les desserts : Knafé et ses cheveux d’ange, cœur fondant de fromages, glace au lait frais, pétales de rose & pistaches d’Ispahan, sirop de cardamome ; Panna cotta au sésame noir, coulis de myrtille, tuile de sésame noir & caramel, mûres ; Poire pochée au vin rouge, praliné d’amandes, tuile de noix de pécan, sirop d’épices et Cigare de chocolat & zaatar, crumble, glace miel & pignon, ce dernier sera retenu. C’est gourmand, c’est brûlant, mais c’était pas vraiment nécessaire après tout ce repas déjà bien copieux. On n’a pas choisi l’option gros plat unique à partager qui proposait un jarret de veau et ses pommes de terre charlotte, sauce gingembre, aïl, miel & amba, légumes au jus de viande. Ce sera pour la prochaine fois.
Au final la note tombe, grosse surprise, 40€ par tête avec 2,5 assiettes par personne et 3 bouteilles de vin qu’on n’a même pas terminé. A ce prix là, on veut bien refaire la queue sur le trottoir.
Hormis les bons échos de la cuisine, on avait choisi Dalia pour le côté restaurant festif, mais ça ne prend pas toujours. Ce soir-là, pas de danse sur les tables. Notre serveuse nous dit qu’hier c’était le feu, et parfois même le mardi ça peut s’enflammer. C’est un peu le poker. Minuit et demi, les lumières se rallument progressivement déjà depuis notre dessert, il est temps de s’en aller. À la prochaine Dalia.
Visité par la rédaction le 30 avril 2022.
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Horaires
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vendredi | 12:00 - 14:30 | 19:00 - 00:30 |
samedi | 12:00 - 14:45 | 19:00 - 00:30 |
dimanche | 12:00 - 14:45 | 19:00 - 00:00 |
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