Micho

Le chef Julien Sebbag à la tête des restaurants Forest et Créatures ouvre sa sandwicherie Micho. Des sandwichs aux saveurs méditerranéennes dans un authentique pain hallah, le pain traditionnel juif mis à l'honneur ici chez Micho. Pour ceux qui le préfèrent, chaque recette peut être également servie dans une assiette plutôt que dans un pain hallah. Chez Micho, on déguste également une collection de cookies moelleux et fondants de la chef pâtissière Shin Rayieu : chocolat noir, blanc, noisettes, noix de cajou. Entre 12€ et 15,5€ le sandwich. Sides 5,50€ et 6,50€. Cookies : 3,50€. Crumble poire chocolat noisettes : 6€. Pas de résevation au déjeuner.

Le soir chez Micho, place à l'offre type bistrot, différente du midi, avec des assiettes à partager et de bons vins en plus des sandwichs. Réservation en ligne. Assiettes entre 6€ et 24€.

Crédit photo : Julien Bornstein (ParisBouge)

L'avis de ParisBouge pour le restaurant Micho

La première vie de Micho fut un service de livraison de sandwichs, né pendant le premier confinement lorsque Julien Sebbag était privé de ses restaurants. Aujourd'hui Micho revient avec une adresse physique rue de Richelieu dans le 1er.

Chez Micho donc, on y mange des sandwichs gourmands et généreux dont la base est un gros pain hallah, pain qui vient de la boulangerie Mamiche (et non plus Babka Zana comme dans la V1 de Micho). Généreux oui car un Micho, c’est comme ça qu’on appelle les sandwichs ici, c'est aussi gros que deux bons burgers réunis. À l'intérieur on y trouve, au travers de trois recettes à la carte et une recette du jour, de la viande, du poisson ou de l’omelette, accompagnés de légumes, de sauces et épices, le tout avec la touch’ méditerranéenne de la cuisine de Julien Sebbag (pour ceux qui cuisinent, il vient de sortir un livre de recettes). Pour nous ce sera le Stew (15,50€), un Micho fourré de ragoût de bœuf, patate douce mijotée très longtemps, thaini au paprika, chou rouge, persil et noisettes. C’est bien fat, sans être junk. D'ailleurs, ceux qui le préfèrent peuvent avoir leur Micho en assiette plutôt qu’en sandwich. La viande effilochée est très juteuse, le tout est extrêmement savoureux, les petites noisettes apportent du croquant et plein de gourmandise. On comprend l'engouement qu’il y a, le resto est plein tous les midis, et passé 14h ils sont régulièrement sold out. Ne venez donc pas trop tard, du moins en cette période de lancement. Chez Micho on trouve également quelques sides aux noms colorés. Le Orange (6,50€) était sérieux : des carottes rôties servies sur un pesto de fanes et à la feta. Bon, on aurait préféré ne pas avoir les fanes sur les carottes, qu’on a tenté de manger mais en vain, bien trop dures et fibreuses, et bonne chance pour les découper alors que ça baigne dans la sauce. Mais on ne va quand même pas s’en plaindre. Pour les desserts, on retrouve sa fidèle cheffe pâtissière Shin Rayieu qu’on avait déjà croisée au restaurant Créatures. Chez Micho elle y fait des cookies chocolat noir et blanc, noisettes, cajou et fleur de sel (3,50€), et un Crumble poire chocolat noisettes (6€) servi dans une petit récipient jetable. Pourquoi ? pour le manger plus tard ? Pour le coup c’est bien lourd, il nous a plombé l’après-midi, même si oui, évidemment que c’était bon, mais passez votre tour si vous cherchez un dessert léger !

La déco est signée par le studio de design Gundry + Ducker en collaboration avec le Studio E-C, un style rétro façon diners américain, avec un long comptoir face à la cuisine, et des box équipés banquettes en cuir vertes, une couleur omniprésente au restaurant Micho qui signe l’identité. Un peu partout, on découvre des vinyls qui nous plongent dans le monde musical de Julien Sebbag, des 60’s à nos jours. En s’installant sur la grande table au fond, on se croirait presque dans son salon.

Visité par la rédaction le 17 novembre 2022.

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