Maria Belza

Installé au bord du Canal Saint-Martin, le bar restaurant Maria Belza est un petit Biarritz en plein Paris. Le Maria Belza doit son nom au Rocher de la Vierge de Biarritz. Le Maria Belza est une ode à l’esprit du Sud Ouest et à la cuisine du Pays basque : tapas ou portions ainsi que quelques belles pièces de viandes et poissons. Plus qu’un restaurant, le Maria Belza est un lieu de vie qui ouvre dès le déjeuner jusqu’en fin de soirée, où on y passe pour grignoter, papoter, travailler et festoyer.

Crédit photo : Maria Belza, ParisBouge

L'avis de ParisBouge pour le restaurant Maria Belza

Une envie de tapas nous emmène du côté du Canal Saint-Martin où une nouvelle adresse qui met le Pays basque à l’honneur vient d’ouvrir. On ne savait pas à quoi s’attendre en se rendant chez Maria Belza, peu d’infos étaient encore affichées si ce n’est une carte qui sent bon les vacances : pan con tomate, pimientos, croquetas, des tapas qui nous font voyager du pays basque français jusqu’à la Galice. Notre interrogation portait surtout sur la cuisine, a-t-on affaire à des produits d'épiceries imposés et disposés dans des assiettes ? Ou bien des plats cuisinés sur place ? La réponse ne tarde pas à tomber, tout est fait maison, seule exception, les croquetas qui viennent d’une petite manufacture à San Sebastian. En cuisine du restaurant Maria Belza, c’est le chef Christian Zerlini, un chef Italien passionné de surf qui a longtemps travaillé en Espagne avant de venir sur Paris. Le midi une formule entrée/plat plat/dessert est proposée à 18,50€. Mais hormis les chipirons à la plancha, le reste ne sonne pas vraiment le Sud-ouest : rôti de bœuf, pommes de terre grenaille ou saumon sauce estragon et crêpe Nutella. On ira donc piocher parmi les « portions de la carte » : forcément le classique pan con tomate, beaucoup plus travaillé que celui qu’on trouve au café d’en bas en Espagne. On a affaire à de beaux morceaux de pain bien épais et bien taillés, toastés sur toutes les faces, arrosés d’huile d’olive. Une couche de purée de tomate et quelques feuilles de basilic nain couronnent le tout. On accompagne ce pan con tomate avec les Croquetas de Jamon Iberico par pure gourmandise, une béchamelle très crémeuse et une panure façon panko. Et une fois de plus, on craque sur l’assiette de poulpe. Ici il est cuit à la vapeur puis coupé en petits morceaux qui passent par la plancha. Le résultat : de bonnes bouchées bien dorées et croustillantes. Dans l'assiette, le poulpe est servi avec quelques salicornes et grenades et une huile à l’encre de seiche et réglisse. On est parti sur les tapas mais la carte propose également quelques plats de viandes grillées : côtelettes d’agneau en croûte aromatique, côtes de cochon crème de chorizo, pavé de bœuf, et pour le côté marin, un bar sauce vierge. On aurait pu terminer avec le gâteau basque de la maison Pariès, une référence, mais ça n'aurait rien apporté à cette critique, ce sera donc une Poire Belle-Hélène revisitée : poire confite au chocolat et crème anglaise. On ne savait pas trop où on se rendait mais c’est une belle surprise, une cuisine maison, des plats bien travaillés, personnalisés. Les prix sont raisonnables avec la formule du midi sous les 20€ et les tapas principalement entre 7€ et 14€, les plats autour des 20€ et les desserts à 8€. On gardera un bon souvenir de ce petit aller-retour au Pays basque du quai de Jemmapes.

Visité par la rédaction le 21 juin 2022.

Voir tous les restaurants testés à Paris
Recevez par e-mail nos prochains avis de restaurants