Libertino

5 ans après l’ouverture d’East Mamma, voici le onzième restaurant du groupe Big Mamma, la déjantée trattoria Libertino.

Le restaurant Libertino, c’est un vol direct pour Montepulciano, pour la Toscane. L’impression de débarquer directement dans la cuisine de cette ancienne maison de famille. À droite, une impressionnante cuisine où règne la Maserati des fours à braise, l’énorme grill Josper. À gauche, retour en enfance avec la pâtisserie au total look old school, où l’affriolante farandole de desserts trône sur le comptoir. Cette trattoria est remplie de coins et recoins surprises, entre la grande pièce centrale aux airs de jardin d’Eden, et la salle Spettacolo aux 125m de drapés où les interdits sont proscrits. Au sous-sol, ambiance full seventies. Entre moquette psychédélique et érotisme désuet, le bar tournant aux allures de boule disco fait le show. Carrousel pour les grands, on multiplie les tours et les Pisco Paradiso…

À la carte, tout se partage, un festival d’antipasti, entre la canaille tarte tatin aux poivrons confits ultra fondants, l’ébouriffant poireau brûlé habillé de burrata fraîche et les panadedda, empanadas Italian style, dont la recette nous vient tout droit de Cagliari en Sardaigne. Razzia aussi sur les plats, on passe de l’un à l’autre avec un plaisir si peu coupable. Big up à l’Agnello Libertino décadente épaule d’agneau cuite 16 heures au four à braise Josper, si tendre qu’on pourrait la manger à la petite cuillère, et les tagliolini Cacio e pepe servies directement dans la meule de pecorino romano. Et pour la toute première fois, la pizza romaine, une pizza, 36cm de diamètre, ultra fine et méga croustillante.

Libertino c’est aussi une incroyable sélection de desserts qu’on peut admirer sur le zinc dès l’entrée. Les pousses-au-crime sont nombreux tel l’érotique Choco Choco Clap, savoureux mélange de chocolat noir, caramel beurre salé et praliné croustillant. Pour les envies de sucré sans culpabilité, on craque sur les mini pommes au four d’hiver vegan dangereusement gourmandes. Et on finit par un Affogato al caffè, la glace du chef glacier Mattia transformée en magnum au chocolat croquant et trempé dans un espresso tout chaud.

Côté shaker, la team de mixologistes, menée par le chef barman Monika Banasik, fait le show derrière le bar. Chaque création est un nouveau trip barré où les couleurs changent, passant du rose au violet, dans une explosion de saveurs. Le Fashioned Week arrive à table avec des effluves de fumée de bois de pommier quand Le Flower Power Spritz fait du gringue avec ses cool pétales. Et pour les très grandes soifs, il y a toujours le Capri Sole Spritz d'un litre et demi.

L'avis de ParisBouge pour le restaurant Libertino

Le restaurant Libertino n'a pas encore été testé par la rédaction de ParisBouge

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