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© photo : megamegamega.com

Filipe Alves, 34 ans, est une figure incontournable de la nuit parisienne. Non seulement parce qu'il est à l'origine de beaucoup de fêtes auxquelles vous avez dû aller vous déchaîner, mais aussi parce que c'est une personne qui allie à la perfection professionnalisme et gentillesse. Il pourrait avoir "le melon" comme on dit, mais Filipe garde ce côté abordable qui fait de lui quelqu'un de respecté.

WeBecome, ta société, a 3 ans et demi. Que faisais-tu avant cette belle aventure ?
Avant, j'avais une boite DeLaProde, qui produisait des soirées comme Terrassa, Spray, Eté d'amour... On s'occupait déjà d'évènements au Bataclan, à l'Élysée Montmartre... donc naturellement, ça a amorcé la naissance de Webecome.

Peux-tu nous résumer ton activité au sein de WeBecome ?
Plagiste... ? Je suis le créateur de WeBecome, et au sein de cette société, j'ai un rôle de coordination de plusieurs pôles... Sponsoring, communication, gestion des salles et activité événementielle. Disons que j'ai un peu la place du Papa. Monsieur Solution, Monsieur carnet d'adresses... Monsieur ami aussi...

Régine's est ta dernière acquisition artistique. Quelle est la touche WeBecome dans ce lieu chargé d'histoire ?
Ce qui nous a intéressé chez Régine's, c'était de pouvoir produire de gros artistes : Miss Kittin, Jeff Mills... le tout dans un petit espace intime. D'habitude ils jouent dans de grosses salles... la proximité entre les artistes et le public nous semblait être une bonne approche. De plus, Régine's nous permet de pouvoir faire venir un public trentenaire chic qui aime l'électro. Nous créons un contenu artistique fort, mais aussi un public pour le lieu et l'atmosphère. Nous voulons que Régine's soit un rendez-vous d'habitués... comme avant.

À côté de ton travail, sors-tu dans d'autres boîtes de nuit ?
Évidemment ! Je sors encore énormément, puisque je suis à l'aise dans cet univers, mais aussi par curiosité de voir ce qu'il se passe ailleurs. La nuit parisienne n'est pas aussi pauvre qu'on le croit. Je suis très attentif à tout ça. Je sors au Baron, au Montana, au Social Club, à Bagatelle et de temps en temps au Rex. J'aime aussi les grosses productions comme les "We Love", mais j'aime beaucoup ce que je fais, donc je passe aussi du temps au Bataclan ou à la Terrassa l'été, sans vouloir faire de pub.

Amateur de bonne table, tu nous conseilles quoi en ce moment ?
L'Escargot Montorgueil, puisque j'y suis associé ! Pour une table italienne : Vitelloni, ou encore La Bocca et pour la cuisine française : l'Escargot... Un bon Japonais : Le Zen, Le Vin de Bellechasse et l'Atelier de Joël Robuchon et ma table préférée reste chez moi le dimanche soir...

Des nouveautés WeBecome en 2010 ? Après le succès de la Chromatic Night au centre Georges Pompidou.
On prépare les 7 ans d'Institubes, les 10 ans de Get Physical, les 5 ans du label Mobilee, et les 10 ans de Terrassa...

Tu sors depuis longtemps je présume, comment vois-tu l'évolution de l'activité nocturne parisienne ?
Ce qui m'intéresse aujourd'hui dans la nuit, c'est que tout est hyper professionnalisé. Pas de place pour l'amateurisme. Je trouve qu'il y a une démocratisation de la nuit. Tout type de nuit pour tout type de public... donc malheureusement moins de mélange à mon goût.

Le public parisien est-il de plus en plus difficile à bouger ?
Non, le public est devenu de plus en plus exigeant : "je suis parisien, je n'aime rien". Comme il y a trop de possibilités en termes de choix, il faut être force de propositions à travers un contenu ou un concept pour les faire bouger.

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