Exposition "François VIGORIE: sculpter la lumière"

date et heure

du mardi 30 avril au jeudi 23 mai

11:00 - 18:00

infos

L’hommage et l’exposition à la Mairie du Ve arrondissement

Cette exposition sera l’occasion pour le public actuel de découvrir ou de redécouvrir son œuvre et d’écouter le pianiste Tristan Pfaff qui se produit habituellement dans les plus grandes salles et qui programmera dans un concert hommage une sélection éclectique et lumineuse de pièces du répertoire baroque, classique et contemporain le mercredi 15 mai de 19h30 à 21h.
De plus, Lydia Harambourg, critique d'art et correspondante de l'Institut, écrira un texte pour l'occasion et présentera le sculpteur.

Un artiste autodidacte à la vocation précoce

Celui que le critique d’art Gérard Xuriguera qualifiait de « passeur de lumière » fut connu du public dès 1982 grâce à l’exposition « New Glass – Verriers contemporains » qui regroupa des artistes internationaux au Musée des Arts décoratifs de Paris.
Dès l’année suivante, très jeune, il installa son atelier au nom suggestif de « Transparence » à Saint-Germain- des Près. S’en suivit immédiatement le Salon des artistes décorateurs au Grand Palais puis une filmographie télévisuelle et de nombreuses expositions personnelles et collectives.
Utilisant le verre industriel et le cristal optique et ne s’interdisant pas d’introduire du marbre dans certaines compositions, il réalisa des sculptures mais aussi du mobilier ou des éléments architecturaux, des objets et des éléments de l’art de la table (partenariat avec Christofle) ou bien encore des commandes spéciales comme le Welcome international Trophy des Demeures et Châteaux de Moêt&Chandon.
Son œuvre fut exposée dans de nombreux pays et reste présente dans plusieurs collections publiques et privées.

Un précurseur aux techniques venues notamment d’autres univers que la sculpture

François Vigorie a réalisé des sculptures transparentes et lumineuses en utilisant une technique spécifique et des matériaux inattendus. Il aimait notamment utiliser du verre antiradiation qu’il taillait directement au jet de sable à très forte pression, se servant de ce jet comme le peintre se sert du pinceau ou à plus forte pression encore en sculptant, en taillant, en érodant. L’utilisation de ce matériau si particulier et de cette technique de sculpture lui permirent d’obtenir des jeux de reflets qui font beaucoup pour le succès de son œuvre.
Ce « maître de la lumière », comme le qualifiait l’écrivain Michel Peyramaure, a également inventé un long trépan pour évider certaines pièces en leur centre et a utilisé des scies diamantaires ou des meules à verre ou de la grenaille d’acier à forte pression, autant de techniques qui résonnent aussi avec le monde de l’industrie.