Yves Saint Laurent aux musées
exposition Paris

Yves Saint Laurent aux musées

Événement publié par ParisBouge

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D'un format inédit, YVES SAINT LAURENT AUX MUSÉES est une exposition anniversaire qui se déploie dans six musées parisiens : le Centre Pompidou, le Musée d'Art Moderne de Paris, le Musée du Louvre, le Musée d'Orsay, le Musée national Picasso-Paris et le Musée Yves Saint Laurent Paris. Elle illustre la continuité et la profonde unité des liens que le couturier tisse avec l'art mais aussi avec les collections publiques françaises.

YVES SAINT LAURENT AU MUSÉE D'ART MODERNE DE PARIS

Sensible aux correspondances entre les arts, Yves Saint Laurent ne cesse de jongler entre rythmes et couleurs, lumières et matières, à l'image des dialogues énoncés au _Musée d'Art Moderne de Paris_ qui alterne salles monumentales et séquences plus intimes.

Le parcours qui se dessine au sein des collections permanentes permet de montrer - avec des hommages rendus à Matisse, Bonnard et d'autres artistes encore - comment Yves Saint Laurent a le génie de passer du plan au volume, de l'esthétique de la surface à l'esthétique du corps. Il ne copie pas. Il ne transpose pas une peinture sur une robe. Elle est désormais intégrée, elle structure le vêtement. Elle n'est pas illustration mais construction.
Grâce à ce vocabulaire qu'il explore avec panache et sûreté, Yves Saint Laurent parvient à créer une oeuvre qui est paradoxalement homogène mais aussi en perpétuel renouvellement.

Qualifiée par la presse de « mode colorée, jeune, vivante et audacieuse », la collection haute couture printemps-été 1966 d'Yves Saint Laurent présente trois vestes en lainage jacquard, constitué de motifs géométriques bicolores et/ou tricolores.

Alain Jacquet avait exploité, deux ans auparavant, de tels effets optiques lorsqu'il réinterpréta la célèbre composition d'Edouard Manet. En utilisant le procédé de report sérigraphique, le peintre choisit non seulement de rendre visible la trame qui compose l'image mais aussi de transgresser le fétichisme de l'oeuvre unique en tirant mécaniquement plus de cent exemplaires.
Avec leurs lignes simples, les modèles d'Yves Saint Laurent annoncent sa première collection de prêt-à-porter accessible dès septembre 1966. Dans une démarche parallèle à Jacquet, le couturier réalise alors des prototypes qui seront reproduits à échelle industrielle.

Pour sa collection printemps-été 2001, le couturier imagine une série de robes aux motifs inspirés de la palette de Pierre Bonnard.
Plus précisément, ses créations aux tons floraux rendent hommage aux vues de jardin peintes par Bonnard dans les années 1930. Ses robes évoquent aussi le maillage complexe et ininterrompu des touches du peintre.

Enfin, la ligne des jupes comme le choix de l'organza créent une sensation de légèreté qui rappelle la sérénité radieuse et les harmonies colorées qui émanent des tableaux du peintre.

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