Folk explosion ! avec Xavier Boyer, Julien Pras et Barbe Bleue

CONCOURS

concert Paris

Folk explosion ! avec Xavier Boyer, Julien Pras et Barbe Bleue

Événement publié par ParisBouge

date et heure

de 20:00 à 23:30

tarif

non précisé

style

pop rock

infos

FOLK EXPLOSION ! Avec Xavier Boyer (Tahiti 80) + Julien Pras (CALC) + Barbe bleue (Jil is Lucky)
Une soirée inédite réunissant 3 songwriters exceptionnels de groupes Français chantant en anglais en pleine escapade solo.
Il y aura des collaborations et des surprises sur la scène du Point Éphémère ce soir là !

XAVIER BOYER :
« We’re getting there, it’s growing on you. I hope it’s no Stockholm Syndrome » entend-on sur Stockholm Syndrome, ballade universelle à la mélodie entêtante et au charme fou.

Xavier Boyer, voix et plume de Tahiti 80, revisite la simplicité d’une pop de chambre touchante et inspirée avec ce premier extrait d’un nouvel album solo à paraître courant 2017. Multi-instrumentiste, il a conçu ses nouvelles chansons autour d’un iPad, d’un magnéto 8 pistes et d’instruments choisis (une groovebox, un guitalele et un casiotone). « J’ai gardé la prise de guitare originale même si on entendait des gens en arrière-plan et j’ai construit la chanson autour. Il faut savoir parfois garder une prise, même techniquement imparfaite, quand elle a une certaine magie. » explique Xavier Boyer à propos de la genèse de Stockholm Syndrome. L’éthique D.I.Y se reflète aussi dans la lyric vidéo avec une explosion de typos WordArt manipulées à l’extrême.

JULIEN PRAS :
Projet solo du chanteur de Calc et plus récemment Mars Red Sky, la musique de Julien Pras se caractérise par son élégance, son onirisme presque magique. Sa pop s’affranchit aisément du raccourci qui le présentait comme le cousin d’Elliott Smith, son écriture s’y avère plus riche en arrangements soyeux et son monde musical moins plombé et beaucoup plus aérien.
Nouvel album « Wintershed » à sortir le 27 octobre sur Yotanka

Il est de retour, le partenaire loyal de nos mélancoliques soirées d’introspection. L’onirisme doux-amer qui se dégage de la musique de Julien Pras trouve son inspiration dans une littérature anglophone constellée de songe et de fantaisie. Tandis que ses accords décrivent une nécessaire évasion, sa voix aérienne se réfugie dans un cocon de spleen.
Personnage discret et authentique de la scène indé pop bordelaise, Julien Pras s’est illustré en officiant au sein de Pull, Calc ou encore Victory Hall. Il tient aujourd’hui le rôle de chanteur-guitariste dans le trio heavy rock Mars Red Sky.
C’est en 2010 que débute sa véritable carrière solo avec la sortie de Southern Kind Of Slang, son tout premier album. A l’image des plus talentueux songwriters Nord-américains tels que Elliott Smith, Sean Lennon ou encore Brian Wilson, le Bordelais livre un album parfaitement ciselé, où la tristesse est sublimée par de touchantes ballades, de subtils arrangements.
Enveloppé de langueur et de mystère, Shady Hollow Circus sort trois ans plus tard. Son titre est emprunté au quartier dans lequel il a vécu étant enfant, aux Etats-Unis. Ce grand pays de la liberté d’expression demeure pour Julien Pras un pont réconfortant vers son propre univers : la folk psyché.
L’album Wintershed est né en hiver, alors que le chauffage ne fonctionne plus et que le froid oblige le guitariste à faire de nombreuses pauses pour se réchauffer les doigts. Avec Leonard Brémond, Julien Pras construit un ensemble organique, naturel et pur : « on a volontairement laissé des bruits de pièces, résonances naturelles ou autre, s’inviter dans l’ensemble, sans vouloir tout nettoyer et aseptiser. »
En guest sur la plupart des titres, Helen Ferguson (qui faisait déjà les choeurs sur Shady Hollow Circus) pose une voix cristalline sur le projet. Elle chante sur la plupart des titres, dont « Horses In Disguise » qui est enregistré en face à face, les deux voix étant captées simultanément.
Entre deux sessions d’enregistrement avec Leonard Brémond, Julien Pras peaufine ses arrangements. Les voix chorales de « Charles House Infirmary » et de « Shallow Grooves » sont le résultat d’un travail intimiste, réalisé dans le petit studio de l’artiste lui-même. C’est ainsi qu’il choisit d’insérer du piano et des choeurs sur « Hired Mourners ».
Wintershed est la pertinente contraction des mots anglais « winter » et « shed », qui signifient un abri pour l’hiver, une cabane. Ils peuvent aussi devenir un détournement de l’existant « watershed » : le tournant, le point décisif. Criant aperçu des possibilités poétiques de Julien Pras, le titre de ce troisième album dévoile une carte plus personnelle, jugulant quelque peu son étrange cas de schizophrénie artistique. L’artwork pensé par Ita Duclair évoque avec précision cette ambivalence du merveilleux et de la cruauté, cette
magnificence du paradoxe.
Nous le retrouvons ici posé, exprimant avec générosité son amour pour la folk et ses arrangements, ainsi que son goût pour les harmonies qui ne l’a jamais quitté depuis que, sur les bancs de l’école, il s’était mis en tête de décortiquer les secrets des chansons des Beach Boys !
Certains songwriters regardent dans le rétroviseur. Julien Pras regarde dans un miroir baroque à peine fêlé.


BARBE BLEUE :
Ne vois-tu rien venir ?
– Non, mais je l’entends…
Aveugle comme le soleil, rouge comme lui quand il se couche, il arrive, il rentre.
J’entends sa guitare sèche et ses arpèges légères comme son pas sur les galets, j’entends sa voix aux harmonies tragiques me murmurer qu’il revient et que tout ira bien désormais…mais peut-on croire Barbe Bleue ?
Dans son château de sable, chaque mélodie est une clé fée, désarmante et terrible, chaque chanson une pièce unique où gisent et surgissent les fantômes solaires d’une vie d’errances.
Barbe Bleue arrive et, sous ses sublimes poèmes Lo-Fi, cache-t-il une rose ou un poignard ?
Qu’importe, il est déjà là…

Concours

Le concours est terminé.

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