Arlette

Ambiance Belle Époque chez Arlette, un bistrot au décor d’antan que le propriétaire brésilien Ricardo a chiné aux quatre coins de la planète, pour apporter un peu de douceur au bistrot Parisien. A l’apéro chez Arlette, les charcuteries françaises se partagent entre amis, ainsi que d’originales alternatives sans viande : saucisson de patate douce, coppa, de betterave chioggia et carottes fanes persillées… Pour la cuisine, la carte du restaurant Arlette est influencée par la bistronomie. La carte est courte, de saison et change toutes les 6 à 8 semaines. On y trouve des petites assiettes créatives à base de produits simple, qui osent les grands écarts et se fient bien des anachronismes.

Crédit photo : Ilya Kagan, Julien Bornstein (ParisBouge)

L'avis de ParisBouge pour le restaurant Arlette

C’est à quelques rues du Cirque d’Hiver, qu’on a pu tomber sur une nouvelle adresse coup de cœur. Dans ce restaurant, deux parties : une première salle côté rue, aux allures de bistrot, une deuxième salle au fond, façon cave voûtée de pierre. Au restaurant Arlette, on trouve la cuisine d’un passionné : Ricardo, un brésilien amoureux de la gastronomie française. Bien qu’il ait grandi à Rio, il débarque en France à 21 ans pour ses études en école hôtelière à Paris. Il fera par la suite ses armes auprès des frères Pourcels, chefs triplement étoilés. En 2017 il ouvre Boteco, un bar à tapas aux influences brésiliennes qu'il décline dans plusieurs quartiers à Paris. C’est d'ailleurs un de ces bar à tapas, celui du 11ème, rue Amelot, qu’il vient de transformer en un restaurant bistronomique au doux nom d’Arlette. Vous connaissez la musique : carte courte, produits frais de saison, circuits courts… Et tout ça en plus à des prix bien accessibles : à la carte entre 34€ et 41€ pour entrée plat dessert. 21€ et 26€ au déjeuner avec les formules midi. En amuse-bouche ou à l’apéro, on peut découvrir les surprenantes créations de Ricardo, des classiques de l’apéro revisités sans viandes : des rillons sans porc faits de champignons fumés et une fausse bresaola à base de betterave séchée. Ces deux premiers sont vraiment bluffants, le faux foie gras l’est moins. Une fois cette mise en bouche terminée, place à notre déjeuner. On y verra que du bon : Tarte tatin de fenouil caramélisé et crémeux au citron ; Oeuf mi-cuit, topinambours et émulsion au parmesan ; Steak de chou-fleur pané, purée de chou-fleur rôti et pesto ; Lieu jaune, croustillant harissa, épinards, huile aux herbes ; enfin, Saint-Jacques snackées, céleri rave, chips de topinambour et jus de poule. Pour les desserts : Mousse au chocolat avec des morceaux de chocolat, fleur de sel et sarrasin grillé, et Ile flottante, crème anglaise hyper onctueuse et pralines roses. C’est un sans-faute. Durant tout le repas, on a eu droit à une bonne petite playlist de pop anglaise : The Strokes, Metronomy, Phœnix. On est pas loin du Pop-In en même temps… Bonne cuisine d’un passionné, bons vins et bonne musique, il y a de forte chance qu’on revienne d’ici quelques semaines goûter la nouvelle carte du restaurant Arlette.

Visité par la rédaction le 5 avril 2023.

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