Lolo bistrot

Après Lolo cave à manger, Loïc Minel et Christophe Juville remettent ça en mode bistrot en ouvrant leur seconde adresse, le restaurant Lolo bistrot rue du faubourg Poissonnière à la limite des 9ème et 10ème arrondissements. Plus grand, plus assis, plus bistrot, mais toujours le même esprit d'une bonne cuisine osée, des assiettes bien ficelées et une belle collection de bonnes bouteilles. Bien évidemment au restaurant Lolo bistrot, tout est frais et maison étant donné que les produits sont achetés le matin même. Les poissons sont issus de la pêche durable et les viandes sont élevées en plein air. Un sourcing soigné et responsable.

Crédit photo : ParisBouge

L'avis de ParisBouge pour le restaurant Lolo bistrot

Passage un mardi soir au restaurant Lolo Bistrot, la seconde adresse de Loïc Minel et de Christophe Juville qui vient à peine d’ouvrir et affiche déjà régulièrement complet, même en début de semaine. Le restaurant est au moins deux fois plus grand que le premier Lolo cave à manger, mais le principe est toujours le même, de bonnes bouteilles accompagnées de bonnes assiettes, ou l’inverse ? On ne sait pas vraiment. En tout cas, l’endroit est vivant, le bruit en cuisine bat le rythme, mélangés aux discussions des groupes venus dîner ce soir-là. La configuration est propice aux dîners entre amis, mais pour une bonne bouffe sur le pouce, les places au comptoir permettent aussi de se poser à deux et de profiter du remue-ménage qui se déroule en cuisine.

La carte change tous les jours, tout dépend du marché du matin. Ce soir-là, on y trouve principalement des assiettes à partager, de la terre ou de la mer avec des associations toujours originales. Les plats sont triés entre amuses-gueules, entrées, plats, accompagnements, mais au final ce sont des assiettes à partager. On a donc fait défiler un Flat bread avec morilles enroulé de lardo ; un Scotch egg, merguez et vermouth, soit un œuf dans une saucisse toute de fleurs décorée ; une assiette d’Agnolotti, petits pois et Brillat-savarin qui donne toute sa puissance à ce plat de pâtes. Et ça enchaîne avec une belle grosse côte de cochon de La Gruzardière grillée, un sacré morceau, pas très maigre et servi avec une petite purée de piment qui doit dépasser les 500 000 sur l'échelle de Scoville. Et pour accompagner, une pomme Darphin bien colorée avec un jus de viande. Heureusement, l’assiette de Castelfranco apporte un peu de fraîcheur à ce dîner. Ca n’est pas terminé, un maquereau baignant dans sa sauce vierge et œufs de truite accompagné par les asperges à l’ail des ours et burrata, une très belle association, viennent conclure la partie salée. Côté vins, on a suivi les recommandations de notre serveur, au verre, un Rendez-vous des Acolytes du domaine des Accoles et un Weingut Wolf Kurt 2019. On est gavé mais on craque quand même sur la crème caramel avec sa crème bien épaisse.

On aura aussi vu sur les tables voisines les huîtres, rhubarbe et piment, les langoustines au bbq, le bien généreux pavé de boudin noir et son jus au poivre vert et la sole. Chez Lolo bistrot, on ne vient pas chercher la finesse, la cuisine est généreuse, les assiettes sont copieuses, demain un break s'imposera.

Visité par la rédaction le 26 avril 2022.

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