Vendredi Soir

Le restaurant Vendredi Soir propose une cuisine juive traditionnelle, particulièrement celle dégustée lors du Shabbat, mais disponible tous les jours. Les fondateurs du restaurant Vendredi Soir célèbrent depuis longtemps les cuisines de leurs racines dans leur premier restaurant Levantine et leur boulangerie MaMi Deli. Avec le restaurant Vendredi Soir, ils souhaitent désormais partager leur cuisine familiale et authentique en faisant découvrir des plats emblématiques de différentes origines, transmis de génération en génération, tels que la kemia, la dafina, la pkaila, le couscous-boulettes ou encore les banatages. La cuisine de Vendredi Soir est une cuisine faite maison mais surtout faite comme à la maison. Le restaurant est ouvert tous les jours. Service continu le week-end. Le restaurant reste ouvert en semaine entre les deux services l’après-midi pour un thé à la menthe ou une petite pâtisserie orientale.

L'avis de ParisBouge pour le restaurant Vendredi Soir

Après un premier restaurant façon bistrot levantin (restaurant Levantine rue Bichat), fait de recettes inspirées de voyages à Tel-Aviv, une boulangerie qui jongle entre les spécialités boulangères israéliennes et la culture juive New-Yorkaise, un traiteur dans le même thème, voici que le duo Keren Afriat et Jérémie Bankhalter, à la tête du Groupe Levantine, revient aux basiques et ouvrent un nouveau restaurant, plus traditionnel, en contrebas de la Gare de l’Est. Ce nouveau resto, baptisé tout simplement Vendredi Soir, propose les basiques de la cuisine juive, celle qu’on partage en famille le vendredi soir pour le dîner du Shabbat. Ils n’ont pas la prétention d'être de grands chefs, au restaurant Vendredi Soir ils proposent les recettes qui se transmettent de génération en génération. D'ailleurs Keren s'est entourée de sa mère pour l’aider à ajuster les recettes avant l’ouverture. La cuisine du restaurant Vendredi Soir est authentique et généreuse, on y retrouve des plats qu’on connaît bien, qu’on a déjà croisé dans des restaurants plus traditionnels à Paris ou lors de voyages à l’étranger, au Maroc, en Tunisie ou au Moyen-Orient. La déco aussi a un air d’authenticité. Cette grande salle haute de plafond ressemble plus à un restaurant marocain traditionnel qu'à un bistrot branché du 10ème, ou peut-être qu’en fait c’est un peu des deux. Quelques œuvres de street art accrochées aux murs à côté de tapisseries permettent de garder un lien avec le quartier. A noter : la grande terrasse devant le resto.

Comme la tradition le veut, on ouvre le bal avec quelques kemias à partager : shakshuka en salade (5€), fenouils au citron confit (5€) et houmous aux différentes épices (5€), avec le fameux pain brioché tressé du Shabbat, la hallah (7€ les deux), servi avec olives, harissa et tahini. En entrée, on partage une pastilla (12€) présentée comme deux gros nems (qu’on peut du coup manger avec les doigts), pas trop sucrée, avant d’attaquer les plats : le couscous, au poulet avec supplément merguez. Couscous qui peut être également au bœuf ou végétarien (de 18€ à 23€). On commande également un schnitzel (18€), une escalope de poulet panée comme une milanaise, servi avec frites, encore un bon classique. Les plats sont sans prétention et réconfortants. Pour terminer, deux petits desserts : une mousse au chocolat plutôt amère (8€) avec du halva émietté, et un zabayon (8€) : une glace tunisienne aux œufs, à la fleur d’oranger, avec des pistaches concassées. Si vous hésitez entre les deux, c’est cette dernière qu’il faut choisir. Quelques boissons maison à découvrir, une limonana (citron/menthe) trop sucrée (6€) et un bien original latte de la maison (8€) à base de lait d’amande, miel de datte et fleur d’oranger. On tient quand même à signaler qu’un bel effort a été fait sur les tarifs, surtout au déjeuner, avec deux formules aux tarifs intéressants : entrée plat ou plat dessert à 18€ et entrée plat dessert à 22€ avec en entrée assortiment de kémias ou banatages (croquettes de pomme de terre au thon, plat tunisien), couscous, schnitzel ou salade tunisienne pour le plat, et fruits coupés ou la mousse choco en dessert.

Visité par la rédaction le 16 juin 2023.

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