Unagi

Le restaurant Unagi est une table aux accents japonais qui répond aux codes de la brasserie française. Unagi, c'est un deux-en-un, bistrot japonais et cocktail bar, au décor minimal et graphique.

Crédit photo : Julien Bornstein (ParisBouge)

L'avis de ParisBouge pour le restaurant Unagi

Situé dans la chic rue de Longchamp dans le 16ème entre l'avenue Victor-Hugo et la rue de la Pompe, le restaurant Unagi est le nouveau concept de la famille Guetta (aucun lien avec le dj) déjà derrière les restos de sushis Kanteen, deux adresses plutôt dédiées à la pause déj rapide ou à la livraison. Unagi c’est différent. Pour casser avec le resto jap classique, les Guetta ont fait appel à Uchronia, un atelier d’archi bien connu des parisiens pour les restaurants très design qu’ils réalisent, comme Dumbo (celui rue des Petites Écuries), Onii San, Maison Kalios, Créatures, Forest, Café Nuances, Petibon… Le résultat de cette collab’ est un restaurant japonais moderne, design, atypique, aux murs simplement habillés de matières brutes et minérales, parfois végétales, une belle hauteur sous plafond et des puits de lumière dans la salle du fond. Unagi se distingue. Au restaurant Unagi, pas de livreurs en train de faire des allers/retours pour récupérer les commandes, l’endroit est agréable et convivial. À cette heure tardive du déjeuner en fin de service, c’est encore bien rempli. Apparemment ils ont déjà séduit la clientèle du quartier.

Voyons ce que ça donne en cuisine. La carte du restaurant Unagi est signée Gabriel Lévy, un chef diplômé de l’école de cuisine Ferrandi, passé par la Maison Troisgros (3 étoiles) et chez le Meilleur Ouvrier de France Frédéric Simonin (1 étoile). Au menu, les classiques des restaurants japonais défilent : crudités, miso, poisson cru en carpaccio, nigiris, sashimis, udon, donburi, handrolls et sandos, avec quelques créations. On tape directement dans la carte sans passer par les formules déjeuner (25€ à 28€). Ca commence par de la fraîcheur avec la salade de concombre et wakamé (6€) et un très bon Carpaccio de daurade (18€) avec sa vinaigrette à base de kalamansi (sorte de citron venu des Philippines) et graines de sésame noir. Puis pour varier un peu du poisson cru, on s’est laissé tenter par un des plats proposés, le Donburi (21€), un bol de riz recouvert d’un pané de côte de veau (un peu dûr) et sauce bulldog, une sauce indissociable de ce genre de plats panés comme le tonkatsu. Disposées tout autour, quatre tranches de patate douce rôtie, une pincée de pickles de gingembre et de la salade de choux comme on la connaît bien, celle qui est toujours là avec sa soupe miso dans les menus chez le jap’. En dessert (10€) il y a un très tentant Coulant chocolat noir avec un caramel au miso, mais finalement on opte pour le Riz au lait, coco gingembre confit et praliné sésame noir. C'est un peu plus simple que ça en avait l'air, on regrette le coulant.

Cuisine correcte et prix sans surprise dans ce quartier. En ambiance, une bonne playlist qui fait du bien, pas vraiment habituelle pour un restaurant japonais, plutôt deep house, en douceur, apaisante, mais rythmée. Cette musique, cette déco… on se croirait un instant dans un sushi bar d’Ibiza. Et avec ce bar à l’entrée et toutes ces bouteilles, on se dit que le soir, l'ambiance doit être plutôt sympa chez Unagi.

Visité par la rédaction le 16 mars 2023.

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