Restaurant Restaurant gastronomique

NHOMe

41 Rue de Montpensier, 75001 Paris, France

Le chef Matan Zaken ouvre son premier restaurant gastronomique NHOMe dans le 1er arrondissement, aux abords des jardins du Palais Royal. Il propose depuis 2019 avec Nhomade des dîners pour des célébrations prestigieuses et des dîners privés dans des lieux exceptionnels. Avec NHOMe, il nous embarque dans une véritable expérience pensée comme un dîner privé, une salle de vingt couverts autour d'une majestueuse table unique dessinée sur mesure et un menu dégustation unique en sept services à l'aveugle.

Crédit photos : ParisBouge

L'avis de ParisBouge pour le restaurant NHOMe

C’est une nouvelle adresse, assez particulière, qui vient d’ouvrir en cette rentrée à Paris. Matan Zaken pose ses couteaux dans le 1er arrondissement, rue Montpensier, juste derrière le jardin du Palais Royal. Ce chef de 29 ans, passé par les brigades de Greg Marchand, de Christian Le Squer et de Sven Chartier, est déjà connu pour ses dîners privés dans des lieux exceptionnels, notamment pour les Maisons Dior, Givenchy, Alaïa ou encore Art Paris. Mais dans son restaurant, il propose une expérience qui bouscule les codes du restaurant gastronomique trop protocolaire, parfois trop guindé… Ca n’est pas le premier à vouloir donner un coup de pied dans la fourmilière, mais lui il saute à pieds joints dessus ! Au restaurant NHOMe, pas de carte, seulement un unique menu en huit services. Un menu qui change toutes les trois semaines, mais qui évolue tous les jours suivant l'instinct du chef. Mais ça n'est pas tout. Chez NHOMe, une seule grande table, avec vingt places assises, pas une de plus. Vous l’aurez compris, dîner au restaurant NHOMe c’est comme un dîner entre amis, comme si le chef Matan Zaken nous recevait dans son salon, ou plutôt sa cave. Autant vous dire qu’on avait hâte de découvrir son restaurant annoncé depuis déjà plusieurs mois et complet tous les soirs depuis l’ouverture.

Nous voilà donc chez NHOMe, on descend quelques marches pour arriver dans un petit salon de pierre où le chef accueille ses clients. Juste à côté, la première cuisine et la brigade en plein travail. Quelques marches plus loin et plus bas, on arrive dans la fameuse salle où se déroule le dîner, une cave voûtée et son unique grande table. Pour le moment, deux convives sont déjà installés, les autres participants arrivent au compte-goutte, mieux vaut donc arriver en premier si on ne veut pas se faire spoiler les plats. Et les amuse-bouches font leur entrée avec entre autres, une petite crêpe de sarrasin et tourteau, et une « chakchouka bite », une petite bouchée au poivron et jaune d’œuf. Et puis c’est le défilé des plats : Anguille fumée grillée, consommé d’oignon brûlé, glace à l’oignon ; Aubergine confite snackée, sauce hoisin, prune fraîche, prune en pickles et condiment d’umeboshi, une prune japonaise fermentée. Arrive le « Homard au marc (de café) », une queue de homard breton à peine nacrée, arrosée d’un sabayon café sarrasin, et quelques salsifis déshydratés et frits. Vient une petite pause dans le dîner avec un trou normand, ici façon granité de citron, herbes et gin. Ca repart avec un steak sauce poivre et céleri rave confit dans du jus de veau puis le Ris de veau de cœur et morceau de carré de veau cuit au binchotan avec maïs, jalapeno, kumquate, pickles de shiitake pour terminer la partie salée. Un pré-dessert autour du céleri débarque : céleri branche confit dans un sirop de miel, pignons de pins, sorbet céleri et miel, lait de pignon de pin perlé avec une huile de céleri. La petite tuerie du menu qui fera de l’ombre au dessert souvenir d’enfance du chef : un bol de céréales. On y découvre un dulce de leche au sirop de dates et sucre muscovado, des graines soufflées d’épeautre, de sarrasin, de quinoa et de riz noir, une bonne glace au pollen frais, et un petit bidon de lait de vache au corn flakes. Quelques mignardises pour terminer : un croissant, de la pâte à tartiner, du chocolat avec un petit côté crispy apporté par de la peau de poulet grillée, on reste dans la thématique petit déj initiée par le dessert.

Le dîner arrive à sa fin, que retenir de cette expérience ? Tout d’abord la cuisine, qui est à la hauteur de nos attentes. On a eu le droit à un repas gastronomique comme il se doit, à 105€ il valait mieux ! Si on devait ne retenir que trois assiettes, certainement l’anguille, le ris de veau (ou le homard) et le pré-dessert. Mais ce qu’on retiendra également, c’est la convivialité. Assis à la table du restaurant NHOMe, on discute facilement avec ses voisins, on est rapidement assez proches, tellement proches que ma voisine s’est mise à taper dans ma corbeille de pain et son mec dans ma bouteille d’eau par erreur. Pas de soucis ! La convivialité se retrouve aussi avec le staff, que ce soit avec les cuisiniers qui viennent à tour de rôle apporter et présenter les plats, ou même le chef très présent avec tout le monde. Le dialogue est très familier, comme dans un dîner à la maison, ça se tutoie, ça rigole… Cette version si différente du gastro que Matan Zaken propose dans son restaurant, fait de NHOMe une adresse dont on se souvient.

Visité par la rédaction le 11 octobre 2022.

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Adresse

41 Rue de Montpensier, 75001 Paris, France

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Téléphone

01 89 33 48 43

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Horaires

lundi - jeudi19:00 - 00:00
vendredi12:00 - 14:3019:00 - 00:00
samedi - dimanchefermé

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