Le Bon Côté

Le restaurant Le Bon Côté est un restaurant situé dans le 18ème arrondissement, à l’arrière du cimetière Montmartre. Le chef Vincent Jouyaux prépare chaque jour de nouvelles assiettes créatives à partager ou pas… faites de produits de saison. Ce jeune chef passionné renouvelle sa carte chaque jour.

Crédit photo : ParisBouge

L'avis de ParisBouge pour le restaurant Le Bon Côté

C'est une adresse devant laquelle on passe souvent lorsqu'on revient de nos virées dans le 18ème. Un peu isolé dans le quartier, à côté du cimetière Montmartre, à l’angle des rues Joseph de Maistre et Eugène Carrière, ce restaurant a un emplacement à rendre jaloux beaucoup de ses voisins avec sa grande terrasse exposée plein soleil. A force de passer devant et de voir l’ardoise proposer des plats différents et intéressants à chaque fois, on décide de s’y rendre pour en savoir un peu plus.

Le restaurant Le Bon Côté, c'est avant tout une rencontre entre Nicolas De Bayser et Vincent Jouyaux. Après avoir passé une première vie dans les télécommunications, puis une seconde dans le conseil, Nicolas décide d'ouvrir un nouveau chapitre de sa vie en se lançant dans la restauration lorsqu’il rencontre Vincent, chef chez Nana, un fishbar qui s’est reconverti en restaurant de burger pendant la pandémie, à son plus grand désespoir. S’ennuyant à faire des smash burgers, Vincent quitte son poste et rejoint Nicolas pour se remettre à la cuisine qui lui tient à cœur, celle qui le motive chaque matin, une cuisine créative, de produits frais et de saison.

Nous voici donc au restaurant Le Bon Côté, ce midi l’ardoise affiche deux entrées, deux plats et deux desserts. Burrata, coppa, huile ail des ours ou Sardines grillées et beurre piment en entrée. Onglet de veau, pesto Mizina, betterave, cerise ou Rouget grondin, carottes rôties, sauce ‘nduja pour les plats, et Ganache chocolat, sorbet figue, noisettes caramélisées ou Sorbet yaourt abricot, tagète et huile d’olive en dessert. On commence avec les sardines. Cachées sous leur sauce beurre bien relevée au piment, on a à faire à quatre belles pièces bien charnues. Elles sont si grosses qu'on se dit que l’arête centrale va vraiment être difficile à faire passer. Mais rien de cela, on ne trouve pas une trace de cette arête principale, une bonne initiative du chef qui les a vraisemblablement retirées. En bonus, des herbes fraîches et des salicornes apportent un peu de fraîcheur à ce beurre pimenté. Entrée validée ! Place au rouget, on voulait vraiment partir sur cette assiette, étant fan de ‘nduja, cette sorte de chaire à saucisse italienne épicée, ici fondue en sauce. Un oubli sur la carte probablement mais en plus du rouget, des rondelles de Txistorra, une saucisse basque au piment d'espelette (j’adore le piment d'espelette) viennent contraster avec le poisson. On a toujours trouvé que l’association poisson / chorizo était une réussite, entre la Txistorra et la sauce ‘nduja pour accompagner le rouget, on y est presque et forcément, ça marche à merveille. Accompagnent ce plat quelques carottes rôties bien caramélisées, pas très fondantes pour autant, peut-être un parti pris, mais qui restent très bonnes, même un peu croquantes. Pour l’instant tout nous a plu, est-ce que le dessert sera du même niveau ? Notre dernière ganache au chocolat ne nous avait pas fait plus d’effet que ça. La voilà, avec sa boule de glace à la figue posée dessus ainsi que des morceaux de figues ; et l'appellation noisettes caramélisées prend tout son sens car se cache aussi un mélange de plusieurs fruits secs caramélisés à la façon des chouchous, ces cacahuètes caramélisées vendues en sachets, vous voyez ? Nous voilà réconcilié avec la ganache grâce à cette version pleine de textures et de gourmandises en une seule assiette. C’est donc un sans faute. On le gardait pour la fin mais le menu déjeuner entrée plat dessert est à 24€, c’est une très bonne affaire.19€ si vous souhaitez sauter l’entrée ou le dessert, mais ce serait vraiment dommage.

Le soir, le restaurant Le Bon Côté propose une carte de tapas, avec plus de choix mais dans le même esprit que les plats qu’on a pu déguster au déjeuner, de même pour les déjeuners le samedi. La carte change tous les jours, en fonction des arrivages.

On y est retourné une deuxième fois pour confirmer ce qui ressemblait à un nouveau coup de cœur lors de notre premier passage. Confirmation faite, trois assiettes, et deux desserts, toujours au top. Même constat sur notre table voisine, les mêmes plats que nous, le même engouement.

Visité par la rédaction le 2 juin 2022.

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