L'Ouzeri

Après son restaurant Etsi situé de l’autre côté de la butte Montmartre, Mikaela Liaroutsos ouvre quelques centaines de mètres plus loin L’Ouzeri, sa taverne. Un restaurant à la cuisine un peu moins gastro et un peu plus simple que dans son premier restaurant mais toujours aussi appétissante.

Crédit photo : ParisBouge

L'avis de ParisBouge pour le restaurant L'Ouzeri

En entrant dans le restaurant L’Ouzeri, on découvre un bistrot tout à fait traditionnel : petits rideaux sur les fenêtres, tables bistrot. Mais sur l’ardoise les classiques œufs mayo, steak tartare ou profiteroles sont ici remplacés par des plats aux noms qui nous sont moins familiers. La musique d’ambiance et la façade bleu nuit éclatante étaient déjà des indices. Ce même bleu qui habille la façade du restaurant Etsi à quelques pas d’ici où la cheffe Mikaela Liaroutsos (ex Lignac, Rostang) propose une cuisine grecque depuis 2016.

Dans sa taverne L’Ouzeri, Mikaela propose une cuisine grecque de partage, le menu l’affiche « ici on boit du Ouzo, du bon vin et on partage tout au centre de la table ». Les assiettes sont moins bistronomiques que chez Etsi, plus de simplicité mais toujours du goût et du voyage.

Sur la carte on retrouve des mezzés : fromages grecs et olives confites, de Kalamata évidemment ; un tarama ; des calamars frits ; un saganaki (fromage de brebis frit) miel et sésame, un Spanakopia, une tourte aux épinards ; et une salade de poulpe généreusement arrosée d'huile d’olive. Place ensuite aux grillades : giro ; porc mariné cuit à la broche ; Souvláki de poulet : deux brochettes de volaille marinées au paprika, cuisson au top, tendre, juteux et pas sec du tout, accompagnées de leur pita grillée, crudités et condiments, et toujours avec une bonne dose d'huile d’olive. Quelques assiettes végétariennes avec la Merida végétarienne ou les Pleurotes croustillantes aux épices. On a sauté les accompagnements pour arriver direct au dessert : Myzithropita et griottes confites soit la version grecque du cheesecake ; Yaourt grec parfumé à la fleur d’oranger et glyko du koutaliou : kafé grec gourmand ; et le Baklava de la maison qu’on aura bien évidemment retenu pour cette fin de repas. Une belle pièce de miel de pistaches sur son yaourt. Voilà on est repu, c'est l’heure de l’addition, 37€ entrée-plat-dessert tout de même ! pas de formule. On s’en va discrètement pendant que toute l'équipe installe la terrasse qui vient d’arriver pour donner à cette rue du Ruisseau un petit air de vacances, quelque part non loin de la mer Egée.

Visité par la rédaction le 27 avril 2022.

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