adresse
L'Olympia - salle, salle de concert, salle de spectacles
28 Boulevard des Capucines, 75009 Paris, France
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tarif
79,50€
style
jazz
infos
Voix boisée, mélodies sensuelles : Melody Gardot, grande dame du jazz contemporain, a vu la mort de près. Alors aujourd’hui, derrière des chansons intimistes et délicates, elle célèbre la vie, sa beauté, ses délices. Ce jour-là, quand une voiture la percute de plein fouet, Melody Gardot est une jeune femme normale, rien de plus, rien de moins. De ce tragique accident, la battante du New Jersey sortira grandie. La musique s’est emparée d’elle comme un antalgique qui apaise les douleurs. Sa mémoire est à zéro, mais son inspiration elle, prend de la hauteur. Elle doit réapprendre à parler, mais pas à créer. Rien, ô grand jamais, ne sera pareil.Désormais, Melody Gardot n’est plus une personne ordinaire. Elle entre, avec sa voix de velours et son hypersensibilité, dans la cour des grands, signant au passage sur le label bluenote qui fait référence dans le monde du jazz. Sa musique sort des sentiers battus, flirtant avec une soul douce et envoutante, comme pour souligner ses mots d’or d’un trait argenté. Elle mélange les influences, de Radiohead à Janis Joplin, pour apporter de nouvelles couleurs. Elle traîne même parfois du côté des sonorités brésiliennes, en poussant les portes de la bossa nova. Bref, Melody Gardot ne connaît pas l’interdit, au contraire, elle le convoite.À la conquête de ses propres émotions, elle libère son vécu, avec lumière et gravité, pour bâtir un univers singulier. Elle nous balade tendrement, avec douce mélancolie, et un brin de spiritualité aux accents bouddhistes. D’ailleurs, sous ses airs de diva à l’élégance certaine, l’artiste américaine, qui est tombée amoureuse de la ville lumière, trouble même les âmes les plus sereines. Elle déploie son charisme et sa sensibilité absolue. Elle affirme un état d’esprit, brut et indomptable, voire même carrément sauvage. Mais surtout, lunettes noires et chevelure blonde, Melody Gardot confirme sa classe incarnée.
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