Floréal Belleville - Biennale de l'Image Tangible
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Floréal Belleville - Biennale de l'Image Tangible

Événement publié par Floréal Belleville

adresse

Floréal Belleville

43 Rue des Couronnes, Paris, France

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gratuit

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galerie exposition paris photographies

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La galerie Floréal Belleville présente du 17 au 28 novembre une exposition collective dans le cadre de la Biennale de l'Image Tangible. Festival explorant les nouveaux langages et pratiques photographiques avec les oeuvres de Zoé Aubry, Bérénice Lefebvre et Camille Lévêque.
Vernissage le mercredi 17 novembre de 18h à 22h, puis exposition visible du 18 au 28 novembre de 11h à 19h.

Zoé AUBRY
Née en 1993, vit et travaille à Genève
Diplômée de l’ECAL à Lausanne, elle prépare actuellement un master en pratiques artistiques contemporaines à la Head (Genève). A remporté les prix Swiss Design Award, le prix de la Relève MBAL et le prix Voies Off 2019.
Se positionnant entre une critique sociétale et médiatique, le travail de Zoé Aubry interroge la difficulté à faire exister des inconnues assassinées dans notre mode de visualisation et de perception. Son projet Noms Inconnus (2018-en cours), traite ainsi de féminicides, comme un point extrême de l’oppression sociale et machiste.
Souffrant d’atrocités similaires à celles qui ont été infligées à ces femmes, ces photographies résultent d’un processus de détérioration d’une violence extrême. Remodelées en trois dimensions, la représentation de l’espace s’y réinvente. Par leurs mouvements, les pièces s’adressent à notre situation de spectateur-spectatrice, impliquant une responsabilité de notre part.

Bérénice LEFEBVRE
Née en 1987 à Paris. Vit et travaille à Paris.
Diplômée des Beaux-Arts de Rennes et de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris.
Représentée par la Galerie Eric Mouchet (Paris).
Ma démarche artistique trouve son impulsion dans la marche. Cet acte de traverser l’espace évolue en une forme symbolique d’habiter le monde, où l’attitude du corps est celle d’un observateur lancé dans une quête de territoires inconnus. C’est en périphérie des villes que cette action se déroule, dans cet interstice où le corps se confronte à une multitude de surfaces, de cadres et d’écrans physiques ou imagés. Je génère dès lors une banque d’images (documents photographiques et éléments graphiques numériques) qui me permettent de moduler et de créer des hybridations entre image, sculpture et installation. Il en résulte une diversité d’interventions et de combinaisons possibles, qui renouvellent notre regard sur un paysage architectural en mutation.
L’expérimentation en atelier montre que la photographie, le numérique et la sérigraphie, loin d’être des procédés purement mécaniques ou des reproductions fidèles d’un élément, acceptent des hasards qui se dessinent dans les compositions. Ces procédés me permettent de renouer avec une certaine magie de l’image, et l’unicité de l’œuvre d’art.

Camille LEVEQUE
Née en 1985 à Paris. Vit et travaille à Ivry-sur-Seine.
Diplômée de littérature et d’arts plastique à l’Université Paris 8.
Orchestrant une discussion à deux voix, Camille Lévêque et Lucie Khahoutian racontent et défont leur rapport à l’Arménie et à la mémoire. La première, Française d’origine arménienne, et la seconde, Arménienne exilée en France, confrontent leur histoire et la façon dont le temps altère leurs souvenirs, transformant leur vécu en récits romancés, laissant volontairement la place à des inexactitudes et à des réécritures.
Sous forme de diptyque, cette conversation met en exergue le rapport mélancolique d’une communauté à son patrimoine, et les échanges parfois difficiles entre les Arméniens et leur diaspora. Cet échange confronte archive et médias contemporains, et engage un va-et-vient entre passé, présent et futur, réalité et fiction. L’histoire racontée ici suit le fil du temps, son impact sur la mémoire, et par conséquent, sur la vérité. En fouillant dans le récit, des incohérences apparaissent, et révèlent que nous n’assistons en fait pas à une discussion, mais à un monologue. Camille Lévêque est seule maitresse de l’opération, attribuant à son alias Lucie Khahoutian (en réalité sa grand-mère) une voix plus légère que la sienne.
Ce dialogue intérieur, mis en scène et développé en conversation imaginaire entre plusieurs générations de la même famille illustre alors pleinement la construction d’une identité en strates, et la volonté d’un nouveau champ lexical pour raconter l’arménité.

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