Événement publié par Agence Observatoire
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métiers d'art
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Du 10 février au 31 mars 2021, le concept-store EMPREINTES ouvre ses portes aux deux lauréats nationaux du Concours Ateliers d’Art de France 2020 : Mathieu Gillet pour la catégorie Création et Stéphane Leroux pour la catégorie Patrimoine.
Mathieu Gillet, sculpteur-dinandier :
Quand Mathieu Gillet opère sur le métal avec des outils de dinanderie, il le fait à sa manière. Quitte à recourir aux méthodes japonaises, à des techniques de bijouterie ou à faire dialoguer le métal avec d’autres matériaux. Il a suivi une formation en gravure ornementale à l’école Boulle avant d’approfondir ses connaissances à l’école des beaux-arts de Tokyo. À la perfection du geste, il préfère aujourd’hui la charge émotionnelle : moins d’ornementation, plus de sensibilité, tel est son credo dans la mise en forme de meubles. Mathieu Gillet conçoit et réalise dans son atelier situé à Monteux, en Provence des pièces de design et de joaillerie.
Physio, la pièce maîtresse
Pour la table « Physio », primée par le Concours Ateliers d’Art de France 2020, Mathieu Gillet a récupéré le plateau en noyer d’une table au piétement abîmé. Il a réalisé un piétement de métal avec les techniques de la dinanderie. Le plateau a été poncé à la filasse, et le cuivre martelé, retreint sur le plateau pour le sertir comme un bijou. La table Physio sera exposée au Concept-store, ainsi que d’autres pièces du créateur.
Stéphane Leroux, Compagnon charpentier
Apprenti dès l’âge de 14 ans, Stéphane Leroux apprécie chaque étape de son métier : l’étude du chantier, le taillage de la charpente pièce par pièce à l’atelier puis le levage, spectaculaire, « qui constitue toujours un choc visuel ».
Il a repris l’entreprise familiale créée par son père en 1964. Spécialisée dans la restauration du patrimoine civil et religieux, celle-ci intervient notamment auprès des manoirs dont le département de la Sarthe est particulièrement riche.
Une prouesse Renaissance
La charpente du pavillon nord-est du manoir de Verdigné (XVIe siècle) est celle d’un dôme à l’impériale : une base à courbe convexe, prolongée d’une contrecourbe concave. Les pièces ont été taillées en atelier dans du chêne local, puis Stéphane Leroux et son équipe ont procédé sur site à l’assemblage et au levage de la charpente avant de la couvrir d’ardoise. L’asymétrie du dôme s’inscrit ainsi parfaitement dans l’esthétique Renaissance.
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