exposition Paris musée et fondation

Adam Nidzgorski & Jano Pesset

Événement publié par ParisBouge

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entrée libre

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peinture

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Adam Nidzgorski

D’ascendance polonaise, Adam Nidzgorski est né à Cormeilles-en-Parisis, près de Paris. Après des études au collège français, puis au Lycée polonais de Paris de 1946 à 1951, il obtient une bourse et part pour Varsovie où il étudie jusqu’en 1954 à l’Akademii Wychowania Fizycznego. Résidant en Pologne jusqu’en 1956, il contribue à y introduire le judo. Après un bref retour en France, il part en Tunisie en février 1957, où il restera dix ans, et enseignera à l’École supérieure d’éducation physique de Tunis.

En 1963, encouragé par une amie, il commence à dessiner et à peindre, en parfait autodidacte. Il utilise la gouache, l’encre de Chine, les crayons de couleur, travaille sur papier et s’essaye dès cette époque sur ces supports moins conventionnels. Créateur prolifique, Nidzgorski réalise ses œuvres avec la plus grande économie de moyens et cette liberté dans le choix des techniques et des supports est l’une des constantes de son oeuvre. Il trace son trait à la mine de plomb, aux pastels secs ou gras, à l’acrylique ou à l’huile, à l’encre de Chine ou aux crayons Bic sur des cartons de récupération, des nappes de papier, des copies d’examen, des journaux, des bandes d’électrocardiogrammes… et même sur divers tissus et feutrines qu’il découpe, assemble et coud pour produire ce qu’il appelle ses « peintures-textiles ». À ces productions, se rajoutent des tapisseries tissées et des appliqués réalisés d’après ses dessins par des artistes de Tunisie pour les premières et du Bénin pour les seconds.

Jano Pesset

Né Jean-Claude Bouchet, à Saintes, en 1936, est un poète philosophe, autodidacte et boulimique de lecture, qui donne vie à ses réflexions et commentaires personnels sous la forme de curieux assemblages réalisés avec le matériau naturel le plus courant qui soit : le noisetier et les tiges de lierre, dont le graphisme infiniment varié lui permet de donner corps aux créatures de sa fantaisie.

Élevé par sa grand-mère à Orgibet, un village de l’Ariège, pendant la guerre, il a passé une bonne partie de son enfance à la campagne où il gardait les vaches et observait la nature. Après un CAP d’ajusteur, il vient chercher un emploi à Paris et sera tour à tour « intervalliste » aux Studios Jean Image, puis manœuvre, emballeur, agent technique, pour finir chef magasinier. De tempérament très indépendant, Jano Pesset dessine et peint depuis toujours. C’est la lecture d’Asphyxiante Culture de Jean Dubuffet en 1968 qui l’a mis sur le chemin de sa voie personnelle : un art contemporain, mais d’inspiration populaire, dont l’humour n’est jamais absent et où de petits personnages, drolatiques ou grotesques, accompagnent divers messages écrits dans des cartouches ou des phylactères. Depuis l’exposition des Singuliers de l’Art, au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, en 1978, Jano Pesset est resté très attaché à la Fabuloserie (en Bourgogne), le musée privé d’Alain et Caroline Bourbonnais, et c’est là que figure là majeure partie de sa production.

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