Interpol
concert Paris

Interpol

Événement publié par ParisBouge

date et heure

de 20:00 à 23:55

tarif

non précisé

style

Pop Rock

infos

INTERPOL Des mois de spéculations s'achèvent aujourd'hui puisque la bonne nouvelle est enfin confirmée : Interpol, l'un des groupes les plus acclamés des quinze dernières années, sortira son sixième album, Marauder, le 24 août prochain via Matador Records. Pendant que vous lisez ces lignes, Interpol est actuellement en train d'en révéler tous les détails (thèmes, making-of, visuels, producteur, etc.) à une foule constituée de leurs fans les plus fervents et de médias, en live depuis Mexico, via une conférence de presse retransmise en direct. Cette annonce arrive avec un premier single, 'The Rover', que le groupe jouera en live demain (8 juin), dans l'émission The Late Show with Stephen Colbert, et avec la nouvelle que le groupe sera en concert à Paris le 29 novembre, salle Pleyel. (Places en vente vendredi 15 juin à 10h.) Pour la première fois depuis Our Love To Admire en 2007, Interpol se sont ouverts à la collaboration avec un producteur. Ils ont voyagé jusqu'à New York pour travailler avec Dave Fridmann - célèbre pour avoir enregistré avec Mercury Rev, Flaming Lips, MGMT, Spoon, Mogwai, et tant d'autres. Paul Banks prend également un nouveau tournant en tant que songwriter. Dans les anciens albums d'Interpol, le chanteur se tenait à l'écart de son propre travail, préférant nourrir ses paroles de pensées détachées et d'observations abstraites. Mais plus de 20 ans après le début de l'aventure, le leader s'autorise enfin à jouer un rôle dans les histoires qu'il nous conte. “Marauder is a facet of myself. That's the guy that fucks up friendships and does crazy shit. He taught me a lot, but it's representative of a persona that's best left in song. In a way, this album is like giving him a name and putting him to bed”. “This record is where I feel touching on real things that have happened to me are exciting and evocative to write about,” nous explique-t-il. “I think in the past, I always felt autobiography was too small a thing for me to reference. I feel like now, I'm able to romanticize parts of my own life.” Cette attitude est aussi présente dans le visuel de l'album, un cliché du procureur général Elliott Richardson, qui, en 1973, démissionna après avoir refusé d'obéir aux ordres du Président Nixon lui sommant de renvoyer le procureur spécial Archibald Cox, qui dirigeait à cette époque une investigation sur le scandale grandissant du Watergate. Sur la photo en question, Richardson fait figure de personnage solitaire, isolé, sans défense face aux regards qui le scrutent, dans une pièce à l'apparence artificielle. “A lot of being accountable has to do with being honest,” dit Paul, en se référant autant aux paroles qu'à ce visuel. “Marauder chained of no real code/Marauder breaks bonds/Marauder stays long/Plays with the real face on,” chante Paul. On peut presque sentir le danger associé à ces mots. Mais ce danger nous attire inévitablement.

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