adresse
La Philharmonie de Paris - salle, salle de concert, salle de spectacles
221 avenue Jean Jaurès, 75019, Paris
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tarif
non précisé
style
Variété internationale
infos
■ James Vincent McMorrow
La voix ! Un léger falsetto dont il use avec parcimonie. Telle est l’arme secrète de James Vincent McMorrow. Son premier album, Early in the Morning, en était l’écrin idéal. Sur des mélodies folk gorgées de soul virginale, ce chant avançait sur la pointe des pieds. Comme chez Bon Iver ou James Blake, l’onirisme est de rigueur chez le songwriter irlandais. Avec Post Tropical, il épurait davantage ses compositions pour rendre plus raffinées ses harmonies. De quoi fasciner bien au-delà de son île natale. Le Norvégien Kygo l’invite sur I’m in Love, Drake le sample sur Hype et sa reprise du Wicked Game de Chris Isaak se retrouve dans Game of Thrones ! Mais avec la parution de We Move l’an passé, McMorrow prend un virage encore plus soul, aux frontières du R&B, histoire de prouver que son talent peut aisément dépasser la ligne d’horizon.
■ Michael Kiwanuka
En 2012, son premier album Home Again propulsa Michael Kiwanuka, à 25 ans seulement, au rang d’espoir n° 1 de la scène soul. Une soul gorgée de folk façon Terry Callier, une soul électrique à la Bill Withers, une soul engagée comme chez Curtis Mayfield mais une soul également bien contemporaine qui ne se contente pas de regarder dans le rétro.
Avec Love & Hate qu’il publia quatre ans plus tard, le songwriter britannique offrit une facette plus complexe mais surtout plus rock, prouvant que Pink Floyd comme Jimi Hendrix étaient des balises importantes dans son jeune parcours. Kiwanuka ose alors d’amples compositions quasi symphoniques et met encore plus en avant son amour de la guitare. De quoi étoffer un univers déjà riche et porté par des compositions dignes de celles de ses illustres ainés. A star is born ? Doux euphémisme.
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