Meridian Brothers + Machi
concert Paris

Meridian Brothers + Machi

Événement publié par Point éphémère

date et heure

de 20:00 à 23:30

tarif

14 € en prévente / 17 € sur place

style

psyché cumbia

Contact

01 40 34 02 48

infos

Meridian Brothers (Col / soundway – Differ – ant) débute en 1998 avec Eblis Álvarez qui expérimente les variations alternatives de l’utilisation des instruments et des médias électroniques. Très influencé par le rock Latin, ses premiers enregistrements (format cassette) étaient distribués chez les marchands de musique underground à Bogota. Par la suite, il se rend à la Royale Académie de Musique ainsi qu’à l’Institut de Musique Électronique du Danemark qui marqueront un tournant dans sa carrière : ses symphonies deviennent de plus en plus sophistiquées et intrigantes. De retour à Bogota, il se joint à une scène musicale en plein essor qui se déploie entre la cumbia et la salsa revisitées par la nouvelle génération des musiciens colombiens.
Ses derniers albums, Meridian Brothers VII, 2011 et Desesperanza, 2012 regroupent toutes ses influences et son génie dans un mélange de rock d’Amérique Latine, de jazz, de cumbia et de tropiques. Les rythmiques sont altérées, les vocales prennent des allures électro tandis que les flots de guitare surfent sur des vagues obscures. Eblis Álvarez créé des mélodies sans jamais abandonner son esthétique traditionnelle.

Le Machitun, c’est le vaudoo chilien. Celui qu’on invoque pour atteindre ses morts, ses âmes, la transe – ou bien l’inspiration ? C’est aussi le nom que Puma Squat, franco-chilien basé à Paris, a donné à son studio. À «Machitun», il concoctait les recettes d’effets épicés, noisy et fulminants des furieux chiliens electro-punk de Panico pendant 12 ans (Tigersushi/Chemikal Underground). En ensorcelant la matière rock avec des percussions et des machines, Puma Squat a eu aussi envie d’aller rechercher ses propres émotions musicales. Avec son vieux copain Mathieu, batteur pour le groupe Think Twice (F Com, Dialect..), ils commencent alors le projet qu’ils baptiseront tout simplement « Machi », en croyant secrètement que ça leur portera chance… Pour apporter au chaudron ses mixtures oscillatoires, ils sont rejoints par un certain Gab au clavier. Aux confins des percussions latines et de la techno, de lourdes basses noires synthétiques et des bruits obscurs invoquent leurs propres démons, leurs anciennes âmes ou n’importe quel message qu’un synthé peut avoir à faire passer. Et pour parfaire la puissance escomptée, l“hombre“ Karl Optikom apporte des visuels obsédants, indispensables à la réussite complète du voyage chamanique que Machi est bien capable de vous faire partager.

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