Sorties cinéma : notre sélection de films pour la semaine du 22 avril
Paris bouge aussi en salle, que se passe-t-il cette semaine au cinéma ? Entre la quête obsessionnelle d'un père pour sa fille, un drame sur une route enneigée et des coïncidences amoureuses légèrement obsédantes, quel chemin allez-vous prendre cette semaine ? On vous guide.
Jauja
Laisse pas traîner ta fille
De Lisandro Alonso avec Viggo Mortensen, Ghita Norby. Durée : 1h50. Genre : Western. Pays : Argentine, Danemark, France, Mexique, USA, Allemagne, Pays-Bas, Brésil.
Présenté à Cannes dans la catégorie Un Certain Regard, Jauja n'a pas laissé indifférents les festivaliers. Extrêmement beau, bien filmé, au scénario original, aux paysages sans fin, le film raconte comment un père (Viggo Mortensen) venu en Patagonie avec sa fille de 15 ans, en 1882, la perd alors qu'elle fait tourner la tête de tous les hommes de la région. Il va la chercher désespérément et ce malgré les difficultés rencontrées. Si l'idée d'une quête en plein désert vous effraie, laissez-vous guider en salle obscure pour voir le jeu de cet excellent acteur, aucune déception possible !
Every Thing Will Be Fine
Quand le drame se transforme en succès
De Wim Wenders, avec James Franco, Charlotte Gainsbourg, Marie-Josée Croze, Rachel McAdams. Durée : 1h55. Genre : Drame. Pays : Allemagne, Canada, Norvège, France, Suède.
Le fameux réalisateur Wim Wenders (Pina, Le Sel de la Terre, HH Hitler à Hollywood) se lance cette semaine dans un drame multiculturel, avec un casting de choc et une histoire traumatisante. Tomas (James Franco) se dispute avec sa compagne, il prend la route et percute mortellement un jeune garçon à cause de l'épaisse neige qui l'empêche d'avoir une bonne visibilité. Cet épisode tragique va bouleverser sa vie à jamais mais aussi l'inspirer pour écrire un livre, qui deviendra un succès. Fin de l'histoire ? Pas tout à fait. Les séquelles et les revanches n'étant pas loin, Tomas ne sera jamais pleinement tranquille...
Caprice
Une question de coïncidences
D'Emmanuel Mouret, avec Virginie Efira, Anaïs Demoustier, Laurent Stocker. Durée : 1h40. Genre : Comédie. Pays : France.
Le cinéma d'Emmanuel Mouret plaît ou déplaît fortement. La « Mouret's touch », c'est un peu de douceur, de romantisme, de maladresse et d'humour. Pour Caprice, Anaïs Demoustier signe encore une fois un rôle dans un trio amoureux (peu de temps après À trois on y va
) où elle s'éprend d'un instituteur, Clément (Emmanuel Mouret). Elle est ce caprice excessif, intrusif, difficile dont le héros charmant n'arrive pas à se décoller, alors qu'il vient de tomber amoureux d'Alicia (Virginie Efira, de toute beauté). Un peu comme Woody Allen, l'une de ses références, Emmanuel Mouret joue des codes de séduction, des clichés homme-femme et s'amuse en cinéma. Un véritable vent de fraîcheur en salle.