Retrouvez désormais tous nos bons plans sur notre compte Instagram 
Suivez-nous sur Instagram
On a rencontré le duo électro-pop Montmartre à... Montmartre. Crédit photo : Geoffroy de Boismenu.

Montmartre est un duo d'électro-pop parisien, parti depuis deux ans déjà à la conquête de la capitale. Leurs mélodies entêtantes et leurs clips narratifs nous ont donné envie d'en savoir plus sur ce projet à qui la chance semble sourire. Nous avons donc rencontré Alex et Hugo dans un petit bistrot au pied de Montmartre.

Vous vous appelez Montmartre, et nous sommes en ce moment à Montmartre. C'est une obsession chez vous ?

Alex : C'est vrai qu'on y est souvent, c'est un quartier qui nous inspire pas mal, mais ça nous arrive d'en sortir ! Il y a une ambiance ici, une âme : l'architecture, l'histoire, les petites ruelles, les bars... Il y a un petit côté « campagne » aussi qu'on aime bien.

Hugo : On a notre studio ici en fait. C'est un quartier qui bouge bien, et les gens sont assez fous, il y a pas mal de rencontres à faire. Et en même temps on n'est pas loin de Pigalle où ça bouge un peu plus. En fait c'est un quartier qui mélange beaucoup d'ambiances différentes et qui a de l'élégance.

En quoi votre musique reflète-t-elle l'esprit du quartier ?

Alex : Comme le quartier, notre musique mélange plein d'ambiances différentes.

Hugo : Et elle a un côté historique aussi, car on y retrouve pas mal d'harmonies qui font un petit peu référence à la musique classique.

Mais malgré l'inspiration que vous puisez dans Paris, vous chantez en anglais...

Alex : C'est un peu contradictoire, mais on aime bien le contraste : c'est ce qu'on fait dans notre musique, on mélange tout. Par exemple, on met des voix pop sur des sons plus électro, alors que ce sont des ambiances généralement séparées.

Hugo : C'est surtout que les sonorités de l'anglais nous attirent. Moi je suis un grand fan de rock anglais. Peut être qu'un jour on écrira en français, mais pas pour le moment.

Alex : Et à l'inverse, la langue française a des sonorités parfois un peu dures. C'est pas facile rythmiquement sur des musiques qui bougent beaucoup.

Hugo : Et puis on n'a pas forcément envie de rester en France ... Y'a un mec qui vient de faire un salto là-bas sur le toit !

Alex : Ah, là-haut là ?

Hugo : Tu vois, ça c'est Montmartre, il se passe plein de choses ! L'autre fois j'ai vu une vieille avec un chien rose fluo, et des travelos qui la regardaient. Il y a tout le temps des choses à voir, à raconter.

Et dans quels quartiers allez-vous quand vous en sortez ?

Alex : Moi j'aime bien le 20ème, y'a un côté très populaire qui me plaît beaucoup.

Hugo : Le 10ème aussi, le canal Saint-Martin... Dès qu'il commence à faire beau c'est super.

Plutôt Rive droite donc...

Hugo : Clairement !

Alex : Il n'y a pas trop de règle, c'est juste que les endroits qu'on aime sont Rive droite.

Je vous imaginais bien à Saint-Germain pourtant.

Alex : Ah non ! On préfère les petits troquets aux trucs raffinés.

Hugo : Même les PMU, tant qu'il y a une petite terrasse... ! Justement, Saint-Germain c'est un peu trop bourgeois, on n'aime pas trop.

Vous avez des adresses secrètes à Montmartre ?

Hugo : On s'est bien marrés chez Orphée ces derniers temps. Chez Marlusse et Lapin aussi. C'est petit et crasseux, mais on aime bien. Le Prohibido aussi, juste au-dessus de la rue des Abbesses. C'est un petit bar bon marché et bonne ambiance. Et Chez Camille, c'est sympa et les gens sont avenants.

Alex : Et y'a une chambre au fond chez Marlusse et Lapin ! Sinon on aime bien aller manger au restaurant Un Zèbre à Montmartre aussi.

Où préférez-vous aller voir des concerts ?

Alex : L'ambiance du Point Éphémère est très cool, on aime beaucoup.

Hugo : Le Bus Palladium aussi !

Vous sortez en boîte ?

Hugo : Parfois au Badaboum ou au Bus Palladium.

Alex : À La Machine du Moulin Rouge ! Y'a des artistes super indé qui viennent du fin fond de nulle part, c'est super cool. Après on n'est pas très clubbers...

C'est étonnant car votre musique peut pourtant être considérée comme de la musique de club.

Alex : Oui mais pas vraiment, elle ne va pas jusqu'au bout du concept. Moi je viens du milieu club, j'ai fait de la musique de club pendant longtemps, mais je ne me retrouvais pas vraiment dedans, ce n'était pas mon ambiance.

Du coup votre musique se destine plutôt à des salles de concert ?

Alex : Oui, on peut faire les deux, mais on arrivera mieux à s'exprimer dans un lieu où on peut voir et où on n'est pas cachés derrière une estrade.

Hugo : Notre musique crée cette attente, de voir quelque chose.

Vous avez des dates de prévues ?

Hugo : Oui, sur la terrasse du Nüba, le 7 mai ! Et le 18 juin sur la Plage du Glazart.

A lire aussi

6 péniches pour profiter du soleil à Paris

Paris vu par... Montmartre

American Crime, la série policière sur les dérives racistes

« Sous les pavés, la vigne ! » : le Salon Rue89 des vins à la Bellevilloise

McDonald's x Colette : mode et accessoires à emporter

Spectacle : Blanche Gardin vide son sac et ose le trash