Kinugawa : immersion en territoire nippon
Véritable institution de la gastronomie japonaise au début des années 80, Kinugawa s'offre une nouvelle jeunesse sous la houlette du Chef Toyofumi Ozuru, ancien de Meiji et de Nobu Paris. Dans un décor digne d'une plongée en plein Kyoto, cette table promet un voyage sensoriel aux confins de la gastronomie et du savoir-vivre nippon.
Début 2012, Romain Costa, président du groupe Black Code et propriétaire de plusieurs enseignes d'art de vivre japonais, fait le pari un peu fou de redonner ses lettres de noblesse à cette adresse longtemps classée parmi les meilleurs restaurants japonais de la capitale. Et ça marche ! La nouvelle architecture conçue par Gilles & Boissier surprend tant elle marie subtilement les décors raffinés japonais à une touche de modernité épurée. A l'entrée, le bar de granit noir et miroirs ambrés est une invitation à la dégustation des plus grands whisky japonais, servis dans la pure tradition. En montant à l'étage, l'œil se perd dans un jeu de transparence et d'ombres cher au théâtre japonais, avant de lever le voile sur un atelier à sushis des plus intimistes. Derrière le comptoir, les sushimen officient, véritables magiciens dans la confection de mets japonais, parmi lesquels se déploient la finesse et la subtilité d'un sashimi de dorade mariné dans un jus d'agrume et rehaussé par le parfum du miso, la richesse du black cod mariné au miso ou encore la délicatesse gourmande d'une aubergine gratinée de miso sucrée. En salle, laissez-vous bercer par cette fresque réalisée à mano par l'artiste Alix Waline, qui rappelle les langoureux mouvements d'eau des estampes japonaises. « Venir chez Kinugawa, c'est vivre une expérience unique à la découverte de la gastronomie japonaise mais également de la culture nippone », rappelle Laurent Hullo, le directeur.
Kinugawa est ouvert du lundi au samedi.
Menus midi 32 euros et 42 euros.
Menus dégustation conçus autour de cinq ou sept plats (55 euros et 85 euros).
