Hispaniques, Williamsburg, Brooklyn, 1975

Goudemalion, plus qu'une semaine pour découvrir l'exposition aux Arts Déco !

Culture Expositions

12/03/2012 16:59 - par Laurie Canac

L'exposition rétrospective de Jean-Paul Goude visible aux Arts Décoratifs, s'achève le 18 mars. Il ne vous reste donc plus que quelques jours pour plonger dans l'univers « Goudemalion » !

Dans la nef du musée des Arts Décoratifs Jean-Paul Goude a été invité à exposer ses plus belles réalisations. Les visiteurs sont accueillis dans le vestibule par l'une des valseuses (une sculpture en acier) qui firent sensation lors du Bicentenaire de la Révolution et dont le défilé avait été organisé par l'artiste. Au premier regard, on comprend l'admiration suscitée par cette demoiselle de fer, le contraste entre la blancheur de son visage et le rouge vif de sa bouche séduit. Quant à sa cambrure, elle subjugue littéralement. Après avoir grimpé les escaliers, on découvre une locomotive, une vraie, celle qui a défilé sur les Champs-Elysées, lors du Bicentenaire. Le visiteur se dirige alors vers la gauche dans un espace intime et sombre . Les pièces à thème se succèdent, on y découvre des représentations retouchées, sublimées, divinisées. Dès lors, on comprend les paroles de Jean-Paul Goude : « Mon travail tourne autour de la beauté ». Une salle est d'ailleurs consacrée entièrement à l'une de ses muses, Grace Jones, où tout un travail a été réalisé sur la beauté asexuée. Puis le spectateur pénètre dans une grande salle où sur de petits écrans défilent les « chefs d'œuvre publicitaires, les petits contes poétiques » réalisés par l'artiste, on aperçoit notamment Vanessa Paradis sifflotant sur un perchoir dans une cage d'oiseau pour Coco Chanel. Les murs alentours sont remplis d'incontournables clichés des lutins de Kodak et de multiples représentations de Laetitia Casta pour les Galeries Lafayette. En bref, cette rétrospective offre la possibilité de découvrir ou de redécouvrir des classiques d'un genre entièrement créé par Jean-Paul Goude. Une expérience dont on ressort complètement converti à la « Goudemania » !