Club Le Faust : entrée en Seine réussie !
Rififi sur les quais de Seine. De l'autre côté du pont Alexandre III, comme un beau défi au Showcase, vient de s'ouvrir le club du Faust. Une sauterie haut de gamme proposée par les têtes de (feu) Le Pompon, John Whelan et Charaf Tajer, où le Tout-Paris vient taper le beat sur 1200 m2 de dancefloor. On est parés pour les longues nuits d'hiver.
Un formidable projet sur plusieurs espaces : un grand restaurant dirigé par le chef Christophe Langrée (ouvert depuis deux semaines, on vous en reparlera plus tard), un espace événementiel et une des plus belles terrasses de Paris. En guise de nom, ils choisissent de rendre hommage au célèbre roman de Goethe, "Faust", qui raconte le pacte d'un homme avec le diable. A-t-on succombé à la tentation ? Certainement ! L'endroit est spectaculaire : appuyés par les architectes Paula et Jérôme Chavigné, l'équipe a créé un plafond constellé d'une myriade d'ampoules qui créent de flamboyantes animations sur toute la salle. Baptisée "Le Tunnel", c'est un dancefloor tout en long, où une foule cosmopolite et très sapée agite son body sur du hip-hop. Ça fleure bon la rétrodécadence et les beautiful people (du 25-35 ans), les flammes lumineuses envoient des ombres folles sur la piste : le Faust, c'est l'enfer du samedi soir ! Mais le bon. Et que boit-on chez les beaux diables de la Rive gauche ? Petite déception, rien d'excitant. On aurait aimé d'étranges potions à la mesure du lieu. Et c'est assez cher. Au demeurant, le club se rattrape beaucoup sur la programmation, exigeante et très originale. Ce vendredi les excellents Cookin' Soul et DJ James (ex-NTM) prendront les platines, pour une soirée 90's hip-hop/soul, suivis de près samedi par la house old-school de Jeremy "Underground Paris". Et à venir, beaucoup de noms connus, en vrac : Zebra Katz (Hip-hop), Nguzunguzu (R'n'B), Waze & Odyssey (House), Oneman (Bass music), Onra (Hip-hop), Buraka Som Sistema (electro-kuduro), Awesome Tapes From Africa (musique africaine)... Alors, tenez-vous informés : au Faust, le sabbat-lance pas mal !
