exposition Paris galerie

Métamorphoses

Événement publié par blicq

adresse

Galerie Laure Roynette

20 rue Thorigny

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tarif

Entrée libre

style

peinture sculpture dessin

Contact

06 08 63 54 41

infos

La Galerie Laure Roynette présente du 8 décembre 2012 au 23 février 2013, le travail de trois artistes qui évoquent chacun à leur manière des METAMORPHOSES, une vision de leur monde en pleine transformation, un regard sur la mémoire de notre
présence, de l’absence.
Dans ses peintures, Marion Davout joue sur la superposition des images
en cherchant à capter le même lieu dans des temporalités successives.
Puissance du temps qui broie, recouvre et pousse comme une végétation
envahissante, la peinture accompagne l’effacement. Elle fixe le moment
de bascule entre traces et disparition et tente de restituer l’étrange
alliance de la ruine et de la somptuosité.
En utilisant des photographies prises à Naples ou à Beyrouth, villes qui lui
semblent maintenir ensemble les pouvoirs contradictoires de la puissance
vitale et de la nostalgie, elle joue sur des superpositions et le pouvoir
révélateur de la peinture.
A travers ces images de palais ou de maisons juste abandonnés, où la vie
quotidienne est encore sensible, presque chaude dans des détails
maintenant dérisoires, elle approfondit le faux silence qui s’est installé,
l’envahissement de la végétation, immense et rapide, rapace, insolemment conquérante du vide à peine laissé.
Entre naturalisme et terreur, Alain Deswarte nous initie à l’éveil de la
perte et de l’absence à travers un regard intempestif et sombre.Formes
étiolées mais non moins ardentes de la matière, les roches nous
expriment le passé et le présent d’un temps originaire qui se confond
dans le néant de toutes choses.
Faire entrer quelques plis dans la modernité, jouir d’aspérités, rides,
déformations, irrégularités, pour les dessins noircis qui se composent au
carbone, se creusent et inquiètent.
Entre mythe et rhétorique, les fragments rocheux d’Alain Deswarte ne
peuvent prétendre à une beauté reconnaissable faite d’harmonie, ils n’en
exercent pas moins une véritable séduction qui opère subjectivement sur
quelques contemplateurs affectés et émus.
Alain Deswarte possède le privilège de discerner et nous montrer
l’inapparent, dans cette course sans fin pour maîtriser l’oeuvre du temps,
le changement, la destruction.
Charlotte Pringuey-Cessac encre sa recherche dans la pratique du
dessin, dessin qu’elle cherche à extruder dans l’espace par divers
moyens et notamment par la sculpture.
Elle s’inspire des trompes l’oeil, des machineries de théâtre, des procédés
du film d’animation pour exaucer son souhait de rentrer dans un monde
imaginaire et de donner vie à un dessin, d’annuler cette frontière si ténue
entre la réalité et la fiction.
Ceci passe autant par l’extrusion d’un dessin dans l’espace que par la
réalisation de scènes monumentales dessinées à même une architecture.
Le charbon de bois est son matériau de prédilection, outil de dessin par
excellence, elle en fait de la sculpture pour dessiner dans l’espace.

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