Par Nature
exposition Paris musée et fondation

Par Nature

Événement publié par ParisBouge

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Pensée comme un parcours sensible au travers d’œuvres reliées par le thème de la nature et du naturel, cette exposition propose au visiteur une véritable expérience intellectuelle, physique et organique.

Moataz Nazr : Révélé à la scène contemporaine internationale en 2001 en remportant le prix de la 8e Biennale internationale du Caire, Moataz Nasr explore tous les supports d’expression. Dans l'installation I’m Free (2012), il propose d'expérimenter le rêve d'Icare, en gravissant un escalier monumental. Avec au sommet la promesse de toucher du doigt le but ultime de l'homme : la liberté...

Céleste Boursier-Mougenot : Conçu au début des années 1990, le dispositif de From Here to Ear (1995-2012) transforme l’espace d'exposition en une volière dans laquelle les visiteurs entrent pour côtoyer quelques dizaines d’oiseaux vivants, qui en se posant sur les guitares électriques engendrent une pièce musicale.

Joana Vasconcelos : ardim do Éden [Jardin d’Éden] (2012) est une installation produite en ayant recours à des fleurs artificielles. Les fleurs émergent de cylindres revêtus de tissu Lycra noir. À l’intérieur de ces cylindres, lumières, moteurs et disques transparents en rotation font apparaître, sur les fleurs, un effet de lumière similaire à celui produit par la fibre optique. Les éblouissantes variations chromatiques ainsi générées simulent des sons et mouvements qui évoquent la présence d'insectes ou le souffle léger du vent.

Zimoun : À l'aide d'éléments simples et fonctionnels, Zimoun construit des galeries de son d'inspiration architecturale. Fondées sur le rythme et le débit mécanique à l'intérieur de systèmes organisés, ses installations intègrent des objets industriels courants. Par une exposition obsédante de matériaux simples et fonctionnels, ces travaux traduisent la tension entre les motifs ordonnés du modernisme et les forces chaotiques de la vie. D'une grande profondeur émotionnelle, le bourdonnement acoustique des phénomènes naturels dépeints dans les constructions minimalistes de Zimoun résonne sans peine.

Gu Dexin : Né en 1962 à Pékin où il vit et travaille aujourd’hui, l'artiste chinois Gu Dexin est connu dans le monde entier pour ses expérimentations provocantes et ses oeuvres touchant à l’absurde et au paradoxe. Au CENTQUATRE, il déploie un gigantesque parterre de pommes qu'il livre à un rouleau compresseur, symbole funeste d'une société de consommation qui détruit le trop-plein de ce qu'elle produit.

Christophe Beauregard : Les hommes et femmes de Le meilleur des mondes ? (2012) sont bénévoles ou bien membres de l’association Basiliade. Devant l’objectif de Christophe Beauregard, ils deviennent de vrai-faux "employés du mois" exprimant en creux le malaise sociétal que nous traversons : la suspicion à l’égard des autres et le monde de l’entreprise comme mode de réalisation mortifère de soi. En un mot : le portrait d’une société en souffrance.

Hema Upadhyay : Depuis le début des années 90, Hema Upadhyay développe une oeuvre qui articule expérience personnelle et histoire collective, reflétant les grandes mutations que connaît la société indienne contemporaine. This Space in Between You and Me (2002) traite ainsi de questions complexes liées aux migrations choisies ou contraintes, toutes deux confrontées aux complexités du temps, de l’espace, des évènements, des discontinuités, de l’acceptation et de l’identité.

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