Parce que tu as semé le trouble - Ut Barley Sugar
exposition Paris

Parce que tu as semé le trouble - Ut Barley Sugar

Événement publié par Anais Morisset

adresse

paris terroirs

68 rue jean pierre timbaud

Afficher sur un plan

tarif

entrée libre

Contact

06 76 87 72 75

infos

L'exposition "Parce que tu as semé le trouble", rassemble une quinzaine de collages de l'artiste Ut Barley Sugar.

"[...]
De l'existant à l'imaginaire, c'est le voyage que propose la jeune artiste Ut Barley Sugar. Une odyssée possible à la rencontre de l'homme et de la femme, des univers invisibles qui hantent les relations, l'amour et le manque d'amour, où les personnages perdent leur visage ou deviennent cyclopes (dans Wellington et Hôtels). C'est une odyssée encore, dans laquelle se côtoient les monstres de Jules Verne et le Loulou de Pialat que les femmes s'arrachent (dans Les Sans-visages). Les corps nus, enlacés, se superposent et se réinventent des histoires sur fond de Vanités, le papillon et l'horloge de La Clepsydre empoisonnée renvoient les corps lascifs à leur propre finitude. Les bouches et les regards hantent l'univers de la jeune artiste ; des bouches dévorantes ou sensuelles (de Walking Dead), des regards de fous et des regards d'adieu. Avec toujours un air de mélancolie et une touche d'humour, ici le sexe est un jeu et l'amour en est un plus grand encore. Les mythes anciens envahissent notre mythologie moderne réinventée, les personnages se choisissent de nouveaux organes, un œil neuf, un autre cœur, comme l'artiste se réinvente une rêverie presque cauchemardesque que peuplent les références cinématographiques d'un Guy Maddin, d'un Kubrick (Au fond, il y a pire) ou d'un Godard (Le Mépris).

Sous des dehors charmeurs et colorés, comme dans Hunting the wild love qui place un homme et une femme lapine dans un univers champêtre et fleuri, le monde qui défile sous nos yeux est habité de non-dits, de secrets, de regards inquisiteurs. On ne sait si l'on rêve ou si l'on cauchemarde, mais comme le cauchemar ressemble à un film de David Lynch, on tombe ex abrupto sous le charme."


article écrit par Moïra Dalant

Commentaires