not Natasha, images du traffic d'êtres humains destiné à la prostitution
exposition Paris

not Natasha, images du traffic d'êtres humains destiné à la prostitution

Événement publié par Institut Roumain

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galerie rue de l'exposition

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not Natasha retrace les vies tragiquement brisées et endommagées des jeunes filles et femmes entraînées dans le trafic d'êtres humains destiné à la prostitution à travers l'Europe. Dana Popa, née en Roumanie, se concentre sur les femmes originaires de la République de Moldavie voisine, l'un des pays les plus pauvres d'Europe et duquel des milliers de personnes choisissent d'émigrer chaque année.

« Natasha est un surnom que l'on donne aux prostituées typées Est-européen, et les filles du trafic sexuel le détestent. J'ai photographié les femmes victimes du trafic sexuel après qu'elles soient revenues en Moldavie, pour montrer comment elles arrivent à vivre dans un monde qui ignore tout de leur souffrance, et l'immense ombre planante de la peur que leur mère ou mari pourraient un jour les démasquer et les jeter dehors. Pour respecter leur anonymat, les noms de ces femmes ont été changés ».
Dana Popa, photographe

Une grande partie de ces femmes, âgées principalement entre 12 et 40 ans, quittent le pays dans l'espoir d'une vie meilleure. Un nombre alarmant, spécialement les plus jeunes d'entre elles provenant de familles pauvres, tombe dans le piège des trafiquants sexuels. La Moldavie est devenue le principal fournisseur d'esclaves sexuels pour tout le continent. Au fil des ans, des centaines de femmes reviennent en Moldavie, brisées et traumatisées par cette expérience infernale. Le travail de Dana Popa est fait avec la dure authenticité et passion provenant de la connaissance locale et un sens fort de la complexité de la situation et de sa profonde injustice.

Dana Popa a photographié les femmes dans des environnements variés, donnant un contexte brutal et révélateur à leurs tragiques histoires. Pour équilibrer le message dur des faits documentaires, les images de la série sont remplies d'un sentiment de perte, de rêverie et d'appréhension. Il y a également un message plus large sur l'identité car l'on ne voit que rarement les visages.

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